Alors que l'issue du grand débat reste floue, il semble qu'une part importante des Français se prennent au jeu. Vous savez ce qu’on dit ? On dit que "l’espoir fait vivre". Alors, il y a de l’espoir, oui, dans le sens où il y a une forte attente, une forte envie de voir des choses se réaliser, qui vient après une forte demande d’écoute, une forte demande de considération.
Maintenant attention ce sondage n’est pas un sondage positif pour la personne d’Emmanuel Macron. Sa cote de popularité est à 30% d’opinions favorables, il a 69% de mauvaises opinions. Il est plutôt stable depuis plusieurs semaines, il ne remonte pas mais il ne s’effondre pas non plus.
Disons qu’il est en "suspension" et que cette attente très forte sur le débat, lui permet de respirer un peu. Mais ça lui met aussi une pression maximale sur les épaules.
Plus les attentes sont grandes, plus les risques sont grands. Vous vous rendez compte, on n’a jamais connu ça ! 3 mois de débats avec des milliers de réunions petites ou grandes, des échanges entre le président et des maires, des élus d’outre-mer, des jeunes, demain des agriculteurs. Puis on va entrer début mars dans les discussions avec les syndicats, les associations, puis ce sera au tour des conférences régionales avec des citoyens tirés au sort. Et des centaines de milliers de contributions.
Ce concentré de démocratie, hors de tout rendez-vous électoral, c’est inédit. Et d’une certaine manière, Emmanuel Macron vit ces grands débats comme une sorte de thérapie de groupe, il y a trouvé refuge.
C’est une question que l’on n’a pas envie de se poser, ni à l’Elysée ni à Matignon. Edouard Philippe dit qu’il "faut savourer ce moment de débat". C’est bien pratique, cela évite de donner des réponses aux très nombreuses questions. Est ce qu’on touche à la TVA ? Comment on accélère la transition écologique ? À quel niveau on fait la proportionnelle ?
Ça part dans tous les sens ! C’est pour cela qu’on a vu récemment quelques ministres lancer des ballons d’essai sur les niches fiscales, ou le retour de la taxe carbone, comme ça, histoire de voir comment les français réagissent. Histoire de savoir où l'on va. C’est ce qu’Emmanuel Macron doit se dire alors que les premières décisions sont attendues mi-avril et que le temps presse.
Le président a l'habitude de s’exprimer de manière imagée. Il confie par exemple "sentir souvent le froid de la lame sur la nuque" ou avoir le "sentiment de marcher sur la glace". Façons de dire que "ça passe ou ça casse".
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