C'était au tour d'Édouard Philippe de se frotter au grand débat national. Le Premier ministre participait vendredi 25 janvier à une réunion publique organisée à Sartrouville, dans les Yvelines. Une première pour le chef du gouvernement qui a joué le jeu des questions-réponses devant une centaine de personnes.
Parmi les sujets abordés : la fiscalité, la transition écologique, l'éducation, le nombre de parlementaire ou encore le référendum d'initiative citoyenne. Et sur ce dernier, le Premier ministre a exprimé son opposition personnelle: "Si je devais le dire en une formule, je dirais que le RIC, ça me hérisse".
Revendication importante du mouvement des "gilets jaunes", le chef du gouvernement estime que "si on fait ça, on rentre dans une mécanique qui est terrible, ou on passe son temps à remettre en cause des choses" votées.
Au RIC, Édouard Philippe dit préférer le référendum d'initiative partagée, déjà prévu dans la Constitution mais jamais mis en oeuvre : "Je préfère cette mécanique-là, parce qu'elle est plus respectueuse (...) de la démocratie représentative".
Le 15 janvier, le président Emmanuel Macron avait déjà fait part d'un position comparable sur le RIC, estimant pour sa part qu'on ne devait pas "créer une situation de concurrence entre les formes de démocratie" directe et représentative.
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