Après plus de trois mois de crise sanitaire, l'heure est désormais au bilan. L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn sera entendue mardi 30 juin par la commission d'enquête parlementaire sur la gestion de la crise du coronavirus. Invitée de RTL Soir, la candidate LaREM à la mairie de Paris affirme ne pas appréhender ce rendez-vous crucial. "J'ai besoin de parler aux Français", déclare-t-elle. "J'ai besoin d'expliquer ce que j'ai fait et à quel point je me suis préoccupé d'eux, tous les jours."
L'ex-ministre de la Santé, accusée par des opposants et une partie de l'opinion d'avoir quitté le navire en pleine tempête sanitaire pour tenter sa chance aux municipales à Paris, trouve injuste certains procès d'intentions à son encontre. "Je sais que la vérité va apparaître, c'est toujours le cas", affirme-t-elle. "Je pense que j'ai été courageuse de prendre une campagne au pied levé en un week-end. C'est se battre pour la plus belle ville du monde (...) Je suis fière d'avoir relevé le gant, c'était difficile."
Pour Agnès Buzyn, il n'y a eu aucun abandon de sa part du monde hospitalier. "Dès que j'ai arrêté ma campagne (au lendemain du premier tour des municipales, ndlr), j'ai travaillé avec les centres de lutte contre le cancer, pour les aider à s'organiser. Et quinze jours après, je suis allée travailler dans un hôpital", se défend-elle. "Tout ne repose pas sur une personne dans l'Etat. Je savais qu'Olivier Véran était opérationnel tout de suite. Mon cabinet est resté auprès de lui, il y avait une continuité de l'Etat. Gérer une crise sanitaire quand vous êtes maire, c'est aussi très important."
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