Elle espérait se débarrasser définitivement de l'influence et de l'emprise de son père sur le Front national. À quelques mois de la présidentielle, Marine a publiquement enterré Le Pen, le patronyme a disparu des affiches et des slogans de la seule candidate assurée par les sondages d'être au second tour. Mais la justice lui rend la tâche plus difficile. Certes, l'exclusion du cofondateur du parti d'extrême droite est actée. Jean-Marie Le Pen conserve néanmoins son statut de président d'honneur du parti et "devra être convoqué en qualité de membre de toutes les instances". Florian Philippot réagira à n'en pas douter à cette décision. Le numéro deux du Front national est l'invité de RTL. Il répondra aux questions d'Elizabeth Martichoux à partir de 7h45.
Au calendrier de ce week-end aux accents très politiques : le premier tour de la primaire de la droite et du centre occupe tous les esprits. Alain Juppé et Nicolas Sarkozy étaient assurés de se qualifier pour le second tour il y a une dizaine de jours encore. C'était sans compter la remontée éclair de François Fillon qui pourrait créer la surprise. À 48 heures du premier tour, les cartes sont donc rebattues : le vice-président du Front national ne manquera sans doute pas de brocarder et de distribuer les mauvais points aux futurs adversaires de Marine Le Pen.
La présidente du Front national, qui vient d'inaugurer son QG de campagne, est l'une des rares politiques françaises à avoir félicité Donald Trump après sa victoire à l'élection présidentielle américaine le 9 novembre dernier. "Si demain il veut me rencontrer, à la différence de Hollande, lui, il a mon numéro", a-t-elle assuré. Son dauphin partage-t-il son analyse ? Cette victoire outre-Atlantique peut-elle profiter à Marine Le Pen en France ?
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.