Fin de vie : comment la mort de son père a fait évoluer Édouard Philippe sur le sujet

Dans son ouvrage Des Hommes qui lisent, Édouard Philippe évoque son père, "un homme d'une grande dignité", décédé en 2014 des suites d'une gangrène. Malgré "une vie familiale extrêmement heureuse", ce dernier, diabétique, a fait le choix d'arrêter ses traitements, notamment sa dialyse. "Un choix très impressionnant', raconte l'ancien Premier ministre au micro de RTL.

"J'ai très bien compris son choix et ai été impressionné à la fois par la force de sa résolution et sa capacité à expliquer pourquoi il le faisait", poursuit Édouard Philippe. "Ce n'était pas un choix d'abandon, mais de 'je décide du moment'", explique-t-il, ajoutant que cette décision l'a "beaucoup fait réfléchir sur ces questions de fin de vie qui ne sont pas simples".

"Je reconnais que j'ai encore un peu besoin de réfléchir" sur le sujet de la fin de vie, avoue Édouard Philippe. "Un peu sidéré" par les avis tranchés, l'ancien Premier ministre, lui, indique "avoir besoin d'écouter des philosophes, des médecins, des scientifiques, peut-être aussi parfois des autorités spirituelles et religieuses pour se faire une idée sur ce que nous devons accepter dans notre société" sur cette question.