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Fermetures de sites chez Renault : Bruno Le Maire hausse le ton

Le ministre de l'Économie attend du constructeur automobile français qu'il respecte trois points : le développement du véhicule électrique, le respect des sous-traitants et la localisation en France des activités les plus technologiquement avancées.

Le ministre de l'Économie est opposé à toute nouvelle exemption au couvre-feu en dehors de celles annoncées par le gouvernement.
Crédit : Thomas SAMSON / AFP
Fermetures de site chez Renault : Bruno Le Maire hausse le ton
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Christophe Bourroux - édité par Sarah Ugolini
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Bruno Le Maire assure que le site Renault de "Flins ne doit pas fermer". Le ministre de l'Économie hausse le ton et met en garde le constructeur automobile français. Selon lui, Renault "ne peut pas à la fois toucher l'argent de l'État et quitter la France". Alors qu'un plan d'économies massif doit être présenté dans une semaine, et qu'on évoque plusieurs fermetures d'usines, le ministre rappelle Renault à l'ordre dans un entretien accordé au Figaro

Bruno Le Maire prévient notamment que le prêt de 5 milliards d'euros destiné au constructeur n'est pas encore signé et que Renault va devoir montrer sa bonne volonté. C'est un message très clair du ministre de l'Économie une semaine pile avant que le constructeur, dont l'État est actionnaire, dévoile son plan d'économies. 

Bruno Le Maire souhaite en effet que le constructeur respecte trois points : le développement du véhicule électrique, le respect des sous-traitants et la localisation en France des activités les plus technologiquement avancées. Sous-entendu pas question de fermer des sites pour aller produire ailleurs. 

Le ministre rappelle qu'il n'a pas encore signé son prêt de 5 milliards d'euros

Plusieurs usines comme Dieppe (Seine-Maritime) ou Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) seraient menacées. Le ministre de l'Économie attend du constructeur automobile français, frappé de plein fouet par le coronavirus, qu'il s'engage notamment sur le maintien dans l'Hexagone de certaines activités.

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Et comme pour mieux marteler son propos, Bruno Le Maire assure qu'il n'a pas encore signé son prêt de 5 milliards d'euros. Une aide vitale pour le constructeur car "Renault joue sa survie", reconnaît-il. C'est d'ailleurs toute la filière qui a besoin d 'un coup de pouce. 

La semaine prochaine, le gouvernement doit dévoiler un plan d'aide pour l'automobile et selon Les Échos, l'État aurait déjà tranché. Ainsi, cette aide ne favorisera pas uniquement les véhicules électriques, mais aussi les thermiques. Une manière de répondre à l'ensemble de la profession qui tire la sonnette d'alarme. Un tiers des entreprises serait en effet aujourd'hui menacé de faillite. 

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