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Fausses accusations contre Garrido et Corbière : la députée craint des "complicités dans le système politique"

L'ancien député Jean-Christophe Lagarde a été placé en garde à vue. Le patron de l'UDI est entendu après les fausses accusations qui avaient visées Raquel Garrido et Alexis Corbière, en juin.

Jean-Christophe Lagarde
Jean-Christophe Lagarde
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
Fausses accusations contre Garrido et Corbière : la députée craint des "complicités dans le système politique"
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Cindy Hubert - édité par Jeanne Le Borgne

"Le Point a pu mettre en place des complicités dans le système politique". Le couple de députés insoumis formé par Raquel Garrido et Alexis Corbière avait été accusé dans un article paru par le magazine Le Point d'avoir abusé d'une femme de ménage sans papier, ce que les élus avaient immédiatement démenti. Des fausses accusations dont l'ancien député Jean-Christophe Lagarde pourrait être à l'origine

L'auteur de l'article, le journaliste Aziz Zemouri, est persuadé qu'il a été instrumentalisé par Jean-Christophe Lagarde et par Anouar Bouhadjela, un syndicaliste policier, tous deux en garde à vue depuis mardi 6 septembre. Ce sont eux qui lui auraient donné ces informations. Ils seraient ses sources. Alors qui a manipulé qui ? Et pourquoi ? On rappelle que Jean-Christophe Lagarde a été l'adversaire malheureux de Raquel Garrido lors des législatives

La députée a beaucoup souffert de cette affaire, ainsi que sa famille. Elle se réjouit donc que l'enquête avance. "En démocratie, les oppositions peuvent être fortes. On peut se bagarrer de façon virulente, mais il y a des limites à ne pas dépasser, s'insurge Raquel Guarrido. Si Le Point et ce journaliste, Aziz Zemouri, ont été capable de publier des mensonges aussi grossiers nous concernant, c'est qu'ils ont pu le faire avant. Et si ce journal a pu mettre en place des complicités dans le système politique avec des hommes politiques peu scrupuleux, prêts, finalement, à acheter un journaliste pour faire publier des fake-news sur des adversaires, peut-être qu'il l'a fait avec d'autres."

La députée se dit aujourd'hui "en attente de résultats" : "Je ne voudrais pas qu'à la fin, on dise 'c'était très grave', mais qu'on ne sait pas d'où c'est venu", insiste-t-elle. Trois hommes sont actuellement en garde à vue, le troisième homme étant un ancien collaborateur de Jean-Christophe Lagarde.

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