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Européennes, Municipales : REM tâche de fixer des règles pour choisir ses candidats

La République En Marche prépare les prochaines échéances électorales. Le parti se creuse la tête pour fixer le mode d'emploi pour obtenir l'AOC REM.

Les bulletins de vote, lors du premier tour de la présidentielle 2017

Crédit : Frederick FLORIN / AFP

Pauline De Saint-Rémy & Loïc Farge

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On sait désormais qu'en ce qui concerne les élections municipales - où La République En Marche partira de zéro ou presque, puisqu'il n'existait tout simplement pas en 2014 -, aucune adhésion au mouvement ne sera exigée pour en obtenir l'investiture.

Pour avoir le soutien du parti présidentiel aux municipales, les éventuels candidats ou maires sortants socialistes ou Républicains, par exemple, devront prêter allégeance aux "valeurs du progressisme municipal" des "Marcheurs" - tout un programme ! -, mais surtout "se mettre à distance" avec leur mouvement. Autrement dit, qu'ils rendent leur carte. Un détail qui n'aura sans doute pas échappé, entre autres, à Christian Estrosi, le maire de Nice.

En ce qui concerne les élections européennes, une règle tacite a été évoquée, selon mes informations, par le patron de REM, Christophe Castaner, alors que le parti s'attelle à la constitution de sa liste : les candidats battus aux élections législatives n’y auront pas leur place. Le but : contrecarrer l'idée que l’Europe est un lot de consolation pour politicien en mal de mandat national.

Accord avec des formations "amies" ?

Cette condition, à en croire certains, pourrait empêcher, par exemple, le conseiller d'Édouard Philippe, Gilles Boyer, lui-même battu en juin 2017, de se présenter. "Faux !", m'a-t-on répondu du côté du parti. "De mémoire, il n'a pas sa carte à La République En Marche".

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Traduction : ce tout proche d'Alain Juppé, s'il était désigné candidat par une autre formation politique "amie" (comme Agir, par exemple), ne tomberait pas forcément sous le coup de cette règle.

Et si REM parvient à trouver un accord politique avec Agir, comme avec le MoDem ou l'UDI, ainsi que les "Marcheurs" l'espèrent, pour former une seule et même liste, alors chaque formation politique choisira ses candidats selon ses propres critères. Mieux : dans la majorité, certains l'imaginent déjà comme un bon "lien" avec le centre-droit. Reste aussi que les règles sont faites pour être contournées.

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