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Européennes 2024 : Ségolène Royal veut conduire une liste d'union de la gauche avec LFI
L'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007 a annoncé vouloir conduire ce vendredi 25 août une liste d'union de la gauche avec la France insoumise pour les élections européennes.
Dans son nouveau livre "Refusez la cruauté du monde!", l’ancienne ministre Ségolène Royal adresse une dédicace très critique au Président Emmanuel Macron et à son l’action gouvernementale.
Crédit : Loic VENANCE / AFP
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Ségolène Royal revient sur le devant de la scène. Ce vendredi 25 août, lors des universités d'été de la France Insoumise, l'ex-candidate socialiste à la présidentielle a annoncé son intention de conduire une liste "d'union" de gauche avec LFI lors des prochaines élections européennes de juin 2024, pour lesquelles les Verts et les communistes ont pourtant déjà désigné leurs têtes de liste.
"La politique, c'est le mouvement. Il s'agit de déclencher une dynamique d'union avec ceux qui veulent l'union", a-t-elle souligné au micro de RTL. Et de poursuivre : "J'espère que cette dynamique d'union va rencontrer les aspirations profondes de l'électorat de gauche."
LFI et les jeunes socialistes se sont prononcés en faveur d'une liste commune aux élections européennes. "On a besoin d'un ordre juste en Europe (...) On va leur montrer qu'il y a une alternative", a-t-elle déclaré devant la presse, se défendant de tout "retour en arrière". Et de poursuivre : "La cause que nous défendons est plus grande que nous".
"Si la gauche n'est pas unie aux prochaines européennes (...) elle disparaitra"
Sauf qu'après les écologistes et les communistes, qui ont déjà désigné leurs têtes de listes respectives pour les européennes de juin, les socialistes s'apprêtent à leur tour à partir en solitaires. Le patron du PS Olivier Faure a ainsi indiqué ce vendredi 25 août qu'il ne voyait pas "ce qui permettrait d'espérer une liste unique".
"Si la gauche n'est pas unie aux prochaines européennes (...) elle disparaitra, elle aura tellement déçue dans sa division", avait estimé un peu plus tôt l'ancienne ministre socialiste, lors d'un débat avec le dirigeant de LFI, Manuel Bompard.
Cet échange avec Manuel Bompard a été l'occasion pour Ségolène Royal de se faire chaleureusement applaudir plusieurs fois par les militants insoumis, notamment lorsqu'elle a salué l'opposition de la Nupes à la réforme des retraites en début d'année. "La colère a besoin de s'exprimer, de faire du bruit", a-t-elle notamment déclaré.
Lors de sa journée avec les Insoumis dans la Drôme, Ségolène Royal a également échangé avec Jean-Luc Mélenchon, qu'elle avait soutenu l'année dernière lors de l'élection présidentielle.
