Emmanuel Macron se donne quelques mois pour réorganiser son équipe au sein du palais présidentiel. Pour autant, il multiplie les rendez-vous. Frank Louvrier, l’ancien monsieur communication de Nicolas Sarkozy a rencontré le chef de l'État à l’Élysée la semaine dernière, une information du Canard enchaîné qui m’a été confirmée du côté du Palais. Le président de la République aurait tenté en vain de le convaincre de rejoindre son équipe. Il faut dire que le Baulois vise les élections municipales de 2020 et il n’est donc pas disponible pour reprendre du service comme conseiller en communication.
Emmanuel Macron est toujours à la recherche d’un remplaçant pour son communicant en chef, le fidèle Sylvain Fort, qui à l’Élysée fait aussi office de plume. Pierre-Henry Brandet, ancien porte-parole de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, aurait été sollicité, selon Le Monde, tout comme l’ancien conseiller presse de Jacques Chirac, Laurent Glépin. Clément Léonarduzzi, président exécutif de l’agence Publicis Consultant aurait également été approché, selon le magazine Challenges.
Le chef de l’État aura en tout cas besoin de quelqu’un qui aime relever les défis : il cherche un profil à la fois politique et communicant, dans le cadre d’une réorganisation globale de son équipe élyséenne. Son conseiller Ismaël Emelien, véritable cerveau de sa campagne présidentielle, est lui aussi donné partant dans les couloirs du Palais. Même le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, fait l’objet de rumeurs de départ. Ce qu’a du mal à croire un proche politique du président : "À ce niveau de responsabilité, c’est trop difficile, presque impossible, de se séparer de son bras droit".
Le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé la mise en place d’un "comité de suivi transpartisan", avec l’idée de proposer à toutes les forces politiques représentées au Parlement d’en faire partie. Officiellement, il s’agit de garantir la transparence du débat, officieusement il s’agit aussi de mettre ses opposants politiques face à leur responsabilité.
Mais la France insoumise a d'ores et déjà annoncé qu'elle n’enverrait personne. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a lui incité ses troupes à participer au débat mais refuse d’être la caution "pluralisme". Il n’y aura donc pas de représentant socialiste. Côté Rassemblement national, leur porte-parole Sébastien Chenu assurait hier à la mi-journée que son parti n'avait pas été sollicité pour l’instant. Guillaume Peltier, vice-président des Républicains a dit publiquement hier qu’il ne voulait pas de représentant de son parti.
Le Monde a révélé hier l’existence d’un courrier interne dans lequel plusieurs cadres de la France insoumise dénoncent les "dérives autocratiques" des dirigeants du mouvement. Le dézingage en règle sur Twitter, par Jean-Luc Melenchon lui-même, d’un membre fondateur du PG, François Cocq, "un nationaliste qui a été banni du mouvement" a été très mal vécu. Outre qu’il soulève un débat sur la ligne, les auteurs de la lettre dénoncent aussi la méthode, "unilatérale", "brutale" et "dangereuse", qui cause, écrivent-ils en creux, un "affaiblissement de leur parole collective" et dénote un refus de la diversité au sein de LFI.
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