Le candidat dissident Cédric Villani ne perd pas espoir malgré un dernier sondage qui le place en 5e position avec 13% d’intentions de vote en mars 2020 aux élections municipales de Paris. Il a déclaré, lundi 20 janvier, espérer "toujours être maire" de la capitale. Il a également rappelé qu’il était, aux côtés du candidat officiel LaREM Benjamin Griveaux et du candidat écologiste David Belliard "dans un mouchoir de poche".
Le dernier sondage Ifop-Fiducial pour le Journal du Dimanche et Sud Radio, publié dimanche 19 janvier, le place pourtant en 5e position, avec 13% d'intentions de vote. Cédric Villani arriverait derrière la liste "Paris en commun" d'Anne Hidalgo, maire PS sortante (25% des voix), la liste "Engagés pour changer Paris" (LR) de Rachida Dati (19%), Benjamin Griveaux, candidat LaREM (15%) et David Belliard, candidat EELV (14%).
"Je vois que ce sondage montre que je me suis maintenu depuis la déclaration de candidature, malgré le contexte où il a fallu tout faire soi-même en candidat indépendant", comme "monter des comités dans tous les arrondissements" ou "s'occuper de lever les fonds", estime-t-il.
Pour Cédric Villani, "le fait marquant", dans ce sondage, est qu'"au-delà d'Anne Hidalgo et de Rachida Dati, les trois candidats qui suivent sont dans un mouchoir de poche". Il souligne que la campagne de son adversaire Benjamin Griveaux "est passée de 21% d'intentions de vote en juillet à 15% maintenant".
Celui-ci "fait campagne à droite" et "évidemment, comme l'original est toujours préféré, (il) perd des voix au profit de Rachida Dati, et (...) au lieu de dépasser les clivages, (il) recrute beaucoup de monde pour participer à un clivage droite-gauche et à des affrontements avec la maire sortante", a-t-il expliqué.
Ian Brossat, chef de file des communistes parisiens, alliés au PS dès le premier tour, a estimé pour sa part sur Sud Radio à propos de ce sondage qu'"au fond, les Parisiens se posent les choses de manière assez simple : soit on continue d'avancer avec Anne Hidalgo dans le sens de l'écologie et la justice sociale, soit on revient en arrière et c'est plutôt Rachida Dati la candidate pour ça", candidate qui prône "la bagnole partout, arrêter de faire du logement social". Rachida Dati, "en réalité, ce qu'elle propose c'est le Paris d'avant 2001, d'avant Bertrand Delanoë, celui de Jean Tiberi", a-t-il insisté.
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