C'est une sale histoire, c'est une histoire de racisme. Cela fait des moins maintenant que le maire de Saint-Brevin-les-Pins est menacé de mort parce qu'il a fait déménager un centre d'accueil pour demandeurs d'asile. Pourtant, à Saint-Brévin, il y a des migrants depuis quelques années. Aucun délit n'a jamais été enregistré.
Seulement voilà l'extrême droite locale a décidé de faire subir le même sort à Saint-Brévin qu'à la commune de Callac dans les Côtes-d'Armor qui a fini, elle, par abandonner son projet de centre d'accueil. Alors aux dires du maire, c'est toute la mouvance d'extrême droite qui est à la manœuvre. Des gens de Reconquête, le parti d'Eric Zemmour, du Rassemblement national, des jeunes radicaux royalistes cathos intégristes identitaires.
Une enquête est en cours, mais cela illustre encore une fois le degré de violence à l'égard des politiques. Violence qui est l'apanage de l'extrême droite, mais aussi de l'extrême gauche qui brûle des effigies, qui caillasse en permanence, qui incendie des maisons. Violence qui est aussi le résultat d'incivilité. Parfois ce sont des gifles, des bousculades et même la mort. On se souvient tous du maire de Signes dans le Var.
Les attaques envers les élus ne cessent de se multiplier. C'est plus 32% l'an dernier, c'est énorme. C'est-à-dire que ce n'est plus un phénomène, mais un fléau.
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