ÉDITO - Robots-serveurs dans la restauration : "Tant que ça reste marginal, pourquoi pas !", estime Alba Ventura

De nombreux restaurateurs éprouvent des difficultés à recruter du personnel. Avec l'arrivée de la haute saison, certains restaurants ont trouvé une solution des plus originales pour pallier le manque d'effectif : faire travailler des robots.

Dans le Lot, en Vendée, à Quimper... Un des robots a des oreilles de chat et fait "miaou" lorsqu'on lui caresse la tête. Il se déplace grâce au wifi, scanne toute la salle et peut ainsi se déplacer de table en table, un peu comme les tondeuses à gazon sans fil. Il apporte les plats et les clients n'ont plus qu'à se servir. Ces restaurants ne sont pas des étoilés, ce sont des petits restaurateurs confrontés à d'énormes problèmes de recrutement. 

Pour face à cette pénurie, ils tentent l'expérience des robots-serveurs. Il faut dire que le robot est là 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, toujours en forme (si vous n'avez pas oublié de le charger), n'a pas de problème de transport, ni de logement. En moyenne, un de ces robots coûte 20.000 euros, ce qui équivaut à 8 mois de salaire brut. 

Est-ce une solution d'urgence ou une hérésie totale ? Tant que ça reste marginal, si ça répond à un besoin, si c'est temporaire, pourquoi pas ! Mais si cela venait à se développer, qui cotise ? Car oui, c'est aussi la solidarité qui est en jeu. Heureusement, on n'en est pas encore au Japon qui ont des robots en forme de dinosaure et qui vous accueille dans les hôtels, en vous remettant même votre carte de chambre !