Il ne se passe pas une journée sans nouvelle rumeur de remaniement. Mais la situation reste la même pour l'instant. C’est un peu : "Remaniement ne vois-tu rien venir ?" Pour l’instant le flou domine, à tel point que les politiques et les ministres interrogent les journalistes. Certains même se demandent : "Mais elles viennent d’où ces rumeurs ?"
Alors bien sûr comme à chaque fois, il y a l’entourage qui parle, il y a ce proche du président qui se confie, il y a ce ministre en vue à l’Elysée qui prédit. Et il y a surtout Emmanuel Macron qui brouille les pistes. Le président consulte et reçoit, comme la semaine dernière Nicolas Sarkozy. La vérité, c’est qu’Emmanuel Macron ne sait pas par quel bout prendre ce remaniement et qu’il est surtout occupé à tourner la page des retraites.
Vous connaissez le slogan du loto ? 100% des gagnants ont tenté leur chance, et ils sont nombreux à tenter leur chance. Ou en tout cas, à se flatter de lire leur nom dans le journal pour remporter le gros lot. Vous avez pu voir le nom de l’ancien ministre de l’Agriculture Julien Denormandie qui revient souvent, mais un autre historique est cité : l’ancien président de l’Assemblée Richard Ferrand. Gérard Larcher, le président du Sénat, aurait dit non. Nicolas Sarkozy s’y serait bien vu, on a souvent entendu parler de Xavier Bertrand et même Rachida Dati a été citée. Tout comme Jean-Fançois Copé, alors que Christine Lagarde continue d’être dans la liste. Sans compter les ministres Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire.
Ce week-end, on a même parlé de revenants : François Baroin, pourtant rangé des voitures et Jean-Pierre Raffarin, qui a déjà donné. Et à la fin c’est Élisabeth Borne qui reste.
Les scénarios vont bon train. Il y a ceux qui plaident pour le maintien de la Première ministre à Matignon pour le moment. Après tout, la période budgétaire qui se profile à la rentrée de septembre va secouer, ça va être encore le festival des 49.3. Élisabeth Borne en est à sa 17e motion de censure, elle a l’habitude, autant qu’elle reste en poste !
D’ailleurs, un ministre de poids explique que ce n’est pas elle le problème. "Quand, dans les deux priorités que le président a fait valoir, c’est-à-dire Education et Santé, les ministres sont inexistants, c’est là qu’il faut bouger".
Je ne vois pas comment Emmanuel Macron, qui n’a pas voulu d’une coalition avec LR, pourrait s’imposer une cohabitation avec eux. L’ironie de ce scénario, c’est que la majorité a besoin des Républicains car ils peuvent être une force d’appoint pour créer des majorités sur certains textes. Mais si vous mettez un Premier ministre LR à Matignon, vous mettez un opposant... pour capter quoi ? Quelques petites dizaines de voix de députés, 40 à tout casser.
Le scénario d’un Premier ministre de droite à Matignon a existé, c’était celui que Nicolas Sarkozy avait susurré à l’oreille d’Emmanuel Macron. C’était acté, c’était Catherine Vautrin, la présidente LR du Grand Reims. Mais ça c’était avant la réforme des retraites, et le coup de trafalgar des Républicains qui ont refusé de la voter. Cela laisse forcément des traces.
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