ÉDITO - Gaza : "Il est urgent que les gens mesurés reprennent la main", assure Isabelle Saporta

Si LFI s’intéressait vraiment au sort des Palestiniens, elle ne serait pas dans une provocation permanente. La députée européenne Rima Hassan ne twitterait pas un “génocide d’Auschwitz à Gaza plus jamais ça” surmonté d’un “bonne journée” pour électriser tous ceux qu’elle veut choquer. Elle ne le ferait pas sciemment en cette période de commémoration de la libération d’Auschwitz.

D’ailleurs, si LFI voulait vraiment soutenir les Palestiniens, elle n’utiliserait pas le mot génocide qui sous-entend une volonté planificatrice d’extermination. LFI sait que ce terme n’est pas approprié, sauf que ça permet de faire du bruit. Beaucoup de bruit et de se mettre en avant. L’ego l’emporte sur l’éthique, qu’importe si la cause en pâtit.

LFI pourrait dire bombardements, ou massacres. LFI pourrait dire crimes de guerre. LFI pourrait dire exode forcé. LFI pourrait rappeler le nombre de morts palestiniens 50.000 et parmi ces morts ceux des enfants 14.500. On serait alors tous d’accord et on pourrait avancer ensemble. Mais LFI préfère utiliser le terme génocide pour faire du like et du buzz. Sans vergogne.

Dans un monde où les gens ordinaires sont pris en étau entre Donald Trump qui veut “faire le ménage dans la bande de Gaza” en déplaçant les Palestiniens. Où LFI assimile les Israéliens à des nazis et œuvre avec détermination pour que l’antisémitisme bascule définitivement de l’extrême droite vers l’extrême gauche, une chose est certaine. Il est urgent que les gens mesurés reprennent la main avant que le monde entier ne chavire dans la haine de tous contre tous. 

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