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ÉDITO - Déficit : Le Maire est "comme un élève de sixième qui a fait une énorme boulette", ironise Saporta

Bruno Le Maire a été auditionné jeudi par la Commission des Finances de la Haute Assemblée concernant les déficits publics abyssaux de la France. Isabelle Saporta n'a pas été convaincue par son audition.

Bruno Le Maire et son successeur à Bercy, Antoine Armand, lors de la passation de pouvoirs
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
BRUNO LE MAIRE - "C'est comme un élève de 6e qui a fait une énorme boulette et qui essaie vaille que vaille de trouver une justification crédible pour calmer ses parents"
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Isabelle Saporta - édité par Lana Kageyama
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Bruno Le Maire face aux sénateurs qui lui demandent des comptes sur la disparition de 1.000 milliards d'euros des finances publiques, c'est comme un élève de sixième qui a fait une énorme boulette, et qui essaie vaille que vaille de trouver une justification crédible pour calmer ses parents.

Première excuse audacieuse de notre Gérard Majax de Bercy : ce déficit de 6,1%, ce n'est pas de sa faute à lui, qui a pourtant été aux commandes pendant sept ans, mais celle de ses remplaçants qui viennent tout juste d'arriver. Notre ancien ministre a dû se dire : "plus c'est gros, mieux ça passe". Il a même ajouté que "des mesures plus rigoureuses auraient permis un déficit autour de 5,5%". En clair : si je n'avais pas été remplacé par des tocards, les comptes seraient aux petits oignons.

Mais pourquoi ne pas avoir mis en place ces mesures rigoureuses plus tôt, monsieur le ministre ? Vous avez eu sept ans, tout de même. Eh bien, c'est parce que le professeur, pardon, le président, l'en a empêché. En langage Le Maire, on appelle ça : un arbitrage perdu.

Cependant, Bruno Le Maire admet que ce n'est pas uniquement la faute du président. C'est aussi celle des Français, qui ne sont rien que des grosses feignasses. En langage Le Maire, c'est à cause "du poids de la dépense sociale et de notre volume de travail insuffisant", mais l'idée est la même.

Qu'aurait-on voulu qu'il dise, Bruno Le Maire ?

Il affirme devant les sénateurs "qu'il prend sa part de responsabilité". Pourtant, il se défausse sur le président, sur ses successeurs, sur les Français.

On sait que gérer la France n'est pas une tâche facile, mais on a l'impression qu'il y a d'un côté les Français, qui n'ont jamais droit à l'erreur, et de l'autre, ces grands serviteurs de l'État qui trouvent toujours une bonne excuse. Et ça, ça rend fou.

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