La semaine dernière, nous avons eu droit à une "foire aux fariboles" sur le budget. Celui qui s’en sort le mieux s’appelle Michel Barnier. Vous connaissez le dicton : "C’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses". En la matière, la récolte d’une semaine d’amendements sur la partie recettes du budget en commission des finances de l’Assemblée a été fameuse.
C’était n’importe quoi, 60 milliards d’alourdissement de la fiscalité. C’est Éric Coquerel, le président LFI de la commission des finances, qui s’en est vanté. On a donc taxé, imposé, ponctionné. Et sur tout : assurance-vie, crédit d'impôt, recherche, résidences secondaires, plus-values immobilières, grandes entreprises… Tout !
Ce n’est plus du matraquage fiscal, c’est un passage à tabac. On est déjà les détenteurs du record de pression fiscale en Europe, là, le niveau de délire a atteint des sommets inconnus. Si on veut euthanasier l’économie française, écœurer les investisseurs et décourager les entrepreneurs, les salariés comme les épargnants, il ne faut pas faire autre chose.
Cette version du budget a été rejetée en Commission. Tout cela passe à la trappe, car finalement, il y a eu un vote de la commission des finances sur l’ensemble du volet recettes, qui a été négatif, et donc on recommence à zéro. On repart du texte initial. Il n’empêche, on va probablement recommencer ce même cirque, et dès ce lundi, mais en séance plénière.
Pour la réputation de la France à l’étranger, cela laissera des traces. En revanche, pour Michel Barnier, c’est du pain béni. Après ce spectacle peu glorieux, il a beau jeu de dénoncer le "concours Lépine" fiscal, et de se poser en type raisonnable. C’est un cadeau du ciel parce que le projet de budget de Barnier est déjà principalement un projet de ponction. Contrairement à ce qu’il avait promis lors de son discours de politique générale, ce n’est pas un tiers de hausses d’impôts et deux tiers de baisses de dépense, mais une majorité de hausses d’impôts.
Sauf qu’il est recentré politiquement par la frénésie fiscale de ses oppositions, notamment du côté des Insoumis. Avec des ennemis comme ça, Michel Barnier n’a presque pas besoin d’amis. D’ailleurs, ça tombe bien, car il n’ a pas beaucoup d’amis.
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