ÉDITO - Législatives 2024 : 3 bonnes nouvelles économiques et financières dans cette période de crise

Face aux perspectives de blocage institutionnel et politique en France, François Lenglet vous apporte trois nouvelles positives, en ces temps incertains.

Malgré la situation d'endettement et la récente dégradation de la note de crédit de la France, le pays a réussi à placer 13 milliards d'euros de dette sur les marchés financiers jeudi dernier. La demande des investisseurs a été deux fois et demie supérieure à l'offre, malgré la dissolution de l'Assemblée nationale. 

Cette réussite s'explique par la réputation de la France en tant que payeur et par la stabilité apportée par l'euro. La prochaine étape critique se profile le 4 juillet prochain, entre les deux tours des élections législatives, où la France devra à nouveau solliciter les marchés, un exercice qui se répétera tout au long de l'année avec près de 300 milliards d'euros à emprunter.

Le système de santé français reste un modèle pour les britanniques

En dépit des critiques internes, le système de santé français est cité en exemple par Nigel Farage, figure de la droite nationaliste britannique, dans son manifeste politique. Des législatives auront lieu le 4 juillet prochain, et il s'agit de l'un des favoris. Les problèmes de soins au Royaume-Uni sont alarmants, avec près de 8 millions de personnes en attente de traitement, y compris des cas graves de cancer. Au mois de février, une Anglaise a dû s'arracher elle-même 12 dents faute de rendez-vous chez un dentiste. 

À Bristol, une grande métropole du sud-ouest, un dentiste a attiré une file d'attente de plusieurs centaines de personnes pendant trois jours. Cette situation contraste avec la France, où les services publics de santé, bien que critiqués, suscitent encore l'envie à l'étranger, notamment au Royaume-Uni, dans un pays qui a un niveau de vie similaire à celui des Français.

La baisse du chômage en France

Enfin, le chômage a disparu des programmes électoraux, car il a régressé en France, passant de 9,5 % à 7,5 %. Cette amélioration est en partie attribuable aux politiques économiques du président Emmanuel Macron, notamment l'attractivité accrue de la France et les réformes du marché du travail. 

Toutefois, cette baisse s'inscrit également dans une tendance plus large observée à travers l'Europe, où de nombreux pays ont réduit leur taux de chômage de deux points ces dernières années. La France suit donc une dynamique européenne positive, ce qui n'a pas toujours été le cas par le passé.