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Boutons d’appel dans les établissements scolaires : comment pourraient-ils êtres mis en place ?

La première ministre souhaite inaugurer des boutons reliés à la police qui pourraient être actionnés par les équipes enseignantes en cas d'intrusion terroriste. Une mesure déjà en place par endroits qui pourrait coûter cher.

Élisabeth Borne le 17 juillet 2020 à Matignon
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
Mathieu Terzaghi
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"Ce que je cherche, ce sont des mesures efficaces", affirme Élisabeth Borne. À la suite de l'assassinat de Dominique Bernard à Arras le vendredi 13 octobre, la première ministre a proposé de mettre en place des boutons d'appel aux forces de l'ordre au sein des établissements scolaires. Le but : "prévenir immédiatement les commissariats" du danger en cas d'autres attaques terroristes. 

Sur France Inter, où elle a exprimé sa proposition, elle a assuré que le "gouvernement est totalement mobilisé pour assurer la sécurité sur l'ensemble du territoire, et notamment autour des écoles". Le dispositif imaginé par le gouvernement a déjà été instauré à Nice dans les écoles maternelles et primaires, après l'attentat terroriste islamiste de la promenade des Anglais, ainsi qu'à Aix-en-Provence et Châteauroux.

À quoi ressemblerait ce bouton alerte-attentat ?

Il y a plusieurs possibilités. Premier scénario : des boutons alerte-attentat dispersés dans toutes les salles, qui pourraient être actionnés, ce qui entrainerait un contact radio instantané avec la police municipale, comme l'expliquent nos confrères de BFMTV. Les forces de l'ordre vérifieraient si la situation est bien réelle via les caméras de vidéosurveillance, et interviendraient si nécessaire.

Sinon, des boîtiers anti-attentats pourraient permettre le confinement des élèves et des équipes enseignantes dans les classes avec verrouillage de portes, après le retentissement d'une alarme. C'est ce qui est en place à Châteauroux, dans l'Indre. À Aix-en-Provence, les personnels sont pour leur part équipés d'un "biper" sur lequel ils appuient en cas de problème, envoyant automatiquement un SMS à la police municipale.

Les syndicats approuvent, mais la mesure coûte cher

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Si les syndicats enseignants l'approuvent, la mesure risque de coûter cher. À Nice, plusieurs millions d'euros ont dû être déboursés pour installer ces boutons. De plus, selon le cycle scolaire, l'institution territoriale en charge varie : les communes s'occupent des écoles maternelles et primaires, les départements sont en charge des collèges, tandis que les lycées sont rattachés aux régions. 

Si le type de dispositif n'a pas encore été précisé, le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal a reçu lundi 6 novembre les présidents d'associations d'élus locaux. Il devrait aussi annoncer le coût. C'est là où le bât blesse...

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