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Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron, à Villacoublay le 17 novembre 2025
Crédit : Christophe Ena / POOL / AFP
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"Ces dernières années, on est monté d'un cran dans la conflictualité avec la Russie". Avant une réunion de la "coalition des volontaires" - alliance internationale créée en mars 2025 pour soutenir l'Ukraine - Emmanuel Macron a évoqué, au micro de RTL, la "confrontation stratégique" menée par la Russie de Vladimir Poutine contre les pays européens.
Selon le chef de l'État, la Russie mène des "guerres hybrides" sur le sol européen, y compris en France. Emmanuel Macron prend exemple "des actions antisémites" ou "anti-musulmanes" commises dans l'Hexagone ces dernières années. Pour lui, la Russie "provoque par ses déclarations sur le nucléaire, mène des actions cyber, attaque nos hôpitaux, attaque nos systèmes d'information, mène une guerre informationnelle pour saper le moral, et mène ses provocations par l'immigration, par les drones, et la guerre en Ukraine".
Le président de la République le martèle : "Si nous sommes faibles en Ukraine, si on dit 'c'est plus notre problème, au fond, ils sont très loin (...), Ce jour-là, vous donnez un signal de faiblesse. Le jour où vous donnez un signal de faiblesse à la Russie, qui au fond depuis 10 ans a fait un choix stratégique, celui de redevenir une puissance impériale, c'est-à-dire d'avancer partout où on est faible. Eh bien, elle va continuer d'avancer".
Face à une Russie dont la "posture" est "beaucoup plus agressive" et qui met "plus d'un tiers de son budget" dans sa défense, Emmanuel Macron dresse un constat. "Elle produit des sous-marins, des missiles, des tanks et elle finance des armées chez les tiers pour les envoyer sur le front ukrainien ou, demain, pour nous menacer si nous sommes faibles, parce qu'elle a toute une batterie d'équipements. Et nous sommes à portée de ces équipements. Les missiles inter-balistiques, nous sommes tous exposés à ces derniers", alerte-t-il.
Le président de la République assure que "nous aurions tort d'être faibles à cette menace". Et de poursuivre : "Si nous voulons nous protéger, nous Français, ce qui est ma seule obsession, nous devons montrer que nous ne sommes pas faibles avec la puissance qui nous menace le plus".
Des propos qui s'inscrivent dans la lignée de ceux prononcés par le chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, lors du congrès des maires. Le général avait expliqué que "l'analyse du danger présentée par la Russie" était "quelque chose que tous nos alliés en Europe partagent".
Et d'ajouter : la France doit "se préparer à l'hypothèse d'un engagement majeur de haute intensité dans le voisinage de l'Europe à horizon 2027-2030, parallèle à une hausse massive des attaques hybrides sur son territoire".
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