"Des misérables" et des "dégénérés" : Jean-Luc Mélenchon réagit à la publication du livre "La Meute"

"Je n'ai même pas lu, je ne veux pas le lire." Jean-Luc Mélenchon a réagi pour la première fois, lors d'un meeting ce mardi 13 mai, à la publication du livre-enquête La Meute. Enquête sur La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Dans cet ouvrage, publié le 7 mai chez Flammarion, les journalistes Charlotte Belaïch (Libération) et Olivier Pérou (Le Monde) ont recueilli les témoignages de 200 personnes qui ont gravité autour du mouvement La France insoumise. 

Ces témoins décrivent LFI comme un mouvement organisé autour de Jean-Luc Mélenchon et où les intimidations et les menaces sont répandues. "Ce livre révèle des pratiques sidérantes : menaces, harcèlement, purges, dérive idéologique, propos antisémites, violences sexistes et sexuelles, financement nébuleux…Pour Jean-Luc Mélenchon, tous les moyens semblent bons pour conquérir le pouvoir", est-il indiqué sur le site de Flammarion. 

Jean-Luc Mélenchon dit "mépriser" les témoins de ce livre

Pour Jean-Luc Mélenchon, "Ce sont des misérables qui se sont fâchés avec vous parce que vous leur avez refusé telle investiture et que vous ne pouvez pas le dire. Des gens capables de dire n'importe quoi". Il assume de ne pas avoir lu l'ouvrage : "Je ne veux pas qu'il me rentre dans la tête", explique-t-il lors de ce meeting. 

Parmi les militants et anciens cadres qui ont témoigné au cours de cette enquête qui a duré deux ans, il y a Raquel Garrido, ancienne députée LFI. Elle affirme qu'elle a été hospitalisée en psychiatrie à cause des pressions subies. "N'importe quoi", selon Jean-Luc Mélenchon. "Où j'ai le temps de maltraiter quelqu'un au point de l'envoyer" en hôpital psychiatrique, interroge-t-il. 
"Je méprise les gens qui sont capables de ça", souligne l'intéressé, en référence aux témoins. Il qualifie aussi les auteurs de "dégénérés" et les accuse d'avoir "relu et réinventé" la vie privée des dirigeants insoumis. L'ouvrage évoque notamment la relation de Jean-Luc Mélenchon avec la députée insoumise de Paris, Sophia Chikirou. 

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