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Déconfinement : Stanislas Guérini fustige l'opposition, qualifiée d'"oiseaux de malheur"
VU DANS LA PRESSE - Le délégué général de La République en Marche accuse ses adversaires de constamment chercher à dénoncer les "dysfonctionnements" liés au déconfinement.
"Je considère, avec l'ensemble du gouvernement, que cette reforme est indispensable", a affirmé sur RTL Stanislas Guérini, ministre de la Transformation et de la Fonction publique.
Crédit : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Stanislas Guérini, délégué général de La République en marche
(LREM), ne semble pas apprécier les critiques de ses adversaires politiques envers la majorité. Ce
dernier les accuse de chercher constamment à dénoncer les "dysfonctionnements" du déconfinement.
Interrogé mardi 12 mai, sur France Info, au
sujet des critiques portées à l’égard du gouvernement de la part d’une partie
de la classe politique sur les conditions de reprise dans les transports
en commun, Stanislas Guérini a qualifié ses adversaires "d'oiseaux de malheur, des sortes de
charognards de l'information qui attendent à chaque fois qu'il puisse y avoir
le moindre dysfonctionnement pour essayer de traquer un scandale d'État".
Il a opposé "ceux qui sont derrière leur
écran d'ordinateur et qui tapent toute la journée pour essayer de sauter sur la
moindre information qui pourrait laisser penser que les choses n'ont pas été
bien gérées" à "ceux qui agissent pour nos concitoyens, pour essayer de sortir
de cette situation".
Comme le rapporte Le Figaro, lundi 11 mai sur Twitter, Marine Le Pen a demandé des explications sur cette "aberration" en parlant de la gestion des transports en commun au premier jour de déconfinement, où certains voyageurs ont dû être entassés les uns sur les autres dans les wagons pour pouvoir se rendre au travail.
Éric Coquerel, député de la France Insoumise en Seine-Saint-Denis, a lui aussi dénoncé sur Twitter les rames du métro bondées sur la ligne 13, rajoutant qu’il ne fallait pas incriminer ensuite "le "relâchement" pour expliquer la montée de l’épidémie !".
Stanislas Guérini estime que la lutte contre le coronavirus va se remporter "collectivement ou on va la perdre collectivement". Pour lui, au lundi 11 mai, premier jour de déconfinement, "les choses se sont globalement bien passées".
