Emmanuel Macron a conditionné son annonce de candidature à deux éléments : une accalmie sur le front de la crise sanitaire et dépasser "le pic de la crise géopolitique actuelle" entre la Russie et l'Ukraine.
A-t-il fait le bon choix ? À en croire son ancien premier ministre Édouard Philippe, oui. "Je l'entends parfois se faire critiquer en France sur le thème : il utilise ce moment de crispation internationale pour faire campagne. La vérité vraie, c'est que le président de la République en ce moment prend un risque électoral parce que, pour discuter avec les Russes, il vaut toujours mieux être fort. Et être un candidat en campagne pour un Russe, ça n'est jamais être fort", a déclaré le maire du Havre sur France 5.
Il est ainsi revenu sur la rencontre entre le président russe et Emmanuel Macron. "En allant voir Poutine (...), il se place dans une situation où les Russes peuvent lui faire mal sur le plan électoral. Il a mille fois raison de se saisir des circonstances mais il prend un risque", a ajouté le président du parti Horizons.
Le président a été dans son rôle
Édouard Philippe
Soutien du président de la République, Édouard Philippe estime que "le président a été dans son rôle" et a "plutôt servi les intérêts de la France et l'Union européenne", assurant qu'avec "nos amis russes la faiblesse, la gentillesse et la soumission volontaire" ne sont "d'une quelconque aide" et qu'il faut "être ferme" face à eux.
Ce n'est pas la première fois qu'Édouard Philippe apporte son soutien à Emmanuel Macron. L'ancien premier ministre a indiqué plusieurs reprises qu'il souhaitait que le président de la République se représente devant les Français. Il a aussi indiqué que son parti, Horizons, soutenait le chef de l'État.
Mais cela n'empêche pas à l'ancien chef du gouvernement de s'affranchir du président sur certains points. Fâché pendant plusieurs semaines au sujet de la maison commune regroupant toute la majorité Ensemble Citoyens, Édouard Philippe a fini par consentir à s'afficher à nouveau dans la colocation, en jurant que "l'incident était clos".
"Qu'Edouard soit revenu, c'est un signe", souffle un proche du chef de l'État à l'AFP, "il a compris que ça n'était pas si simple de se mettre en retrait", après que l'Elysée avait bloqué la fusion de son parti avec Agir, la formation de centre droit dirigée par Franck Riester.
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