La France risque de connaître des coupures d'électricité généralisée à travers le pays en raison des pénuries d'énergie qui pourraient arriver cet hiver. Alors que ce sujet est évoqué depuis de nombreux mois par la classe politique, le gouvernement a-t-il miniminé les risques en n'anticipant pas assez cette possibilité ? Au micro de RTL, Ian Brossat, maire adjoint de Paris en charge du logement, a jugé la situation "extrêmement préoccupante".
"Nous payons, là, la politique qui a été menée par ce gouvernement, mais aussi les précédents". Il a notamment reproché le renoncement "au nucléaire" ainsi qu'une politique libérale "qui a consisté à mettre en concurrence ce secteur. On avait, en France, une souveraineté et une indépendance énergétique et tout cela a été désorganisé depuis des années", a regretté le porte-parole du Parti communiste français.
Député du parti de la majorité, Charles Sitzenstuhl a de son côté assuré que ces problématiques avaient toujours fait partie des priorités du gouvernement : "Contrairement à ce que Monsieur Brossat, nous sommes la majorité qui a relancé le nucléaire". Après avoir pointé du doigt la mauvaise gestion de la mairie de Paris et reconnu le retard pris par les travaux de maintenance du parc nucléaire français, il a affirmé que le gouvernement avait bel et bien anticipé "depuis des semaines" les possibles coupures d'électricité. Il a néanmoins expliqué que "l'objectif, c'est de ne pas arriver au délestage et d'éviter ce type de situation".
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