Autre piste pour freiner la circulation du virus, avancer les vacances scolaires de 15 jours. C'est ce que propose ce soir Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France. Il faut dire qu'à certains endroits, la situation devient vraiment compliquée.
Exemple à l'école Saint-Léger, à Saint-Denis, une école maternelle, qui se retrouve aujourd'hui sans enseignant. Tous sont soit malades soit cas-contacts. La situation sanitaire de cet établissement de 118 élèves s'est détériorée en quelques jours. Le week-end dernier, Leïla, une maman, a reçu un message de la part de la direction de l'école : "Le mail stipulait que la maîtresse de notre fille était cas positif au Covid-19, témoigne-t-elle au micro de RTL. Si on pouvait garder nos enfants, c'était bien, mais ils pouvaient quand même venir à l'école. Il y aurait peut-être un remplaçant."
Je ne sais pas qui va ouvrir l'école demain
Stéphanie Fouilloux
Sauf que les cinq autres professeurs sont eux aussi testés positifs au Covid-19 ou considérés comme cas-contacts. La mère de famille est alors obligée de se mettre en télétravail. "J'ai prévenu mon employeur que j'avais ma fille à la maison et que je ne pouvais pas me déplacer, parce que il faut faire à manger, il faut s'occuper d'eux... Une enfant de 5 ans et demi ne se gère pas toute seule. Mais l'école est censée être ouverte et tout va bien ! C'est assez difficile comme situation, quand même."
Placée à l'isolement, Stéphanie Fouilloux, la directrice de l'école, et déléguée du personnel au syndicat SNUipp-FSU, ne sait plus quoi faire. "Les services de l'inspection académique souhaitent que je communique aux familles que l'école reste ouverte. Sachant que je ne sais pas qui va ouvrir l'école demain. C'est certainement pour ne pas faire grimper les statistiques de classes ou d'écoles fermées, et quoi qu'on en dise, une mise en danger des enfants et des familles." Ce soir, cette directrice demande au ministère de l'Éducation nationale de remplacer les enseignants absents, afin d'assurer un accueil minimum aux enfants.
Invitée à l'antenne de RTL ce mercredi 24 mars, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, c'est montrée défavorable à la proposition de Valérie Pécresse. Elle a notamment fait part de son souhait de "débrider" la vaccination et que "l'on puisse vacciner tous les enseignants, maintenant, dès demain. Pas fin avril, ce sera beaucoup trop tard". Une manière, donc, de répondre à l'annonce d'Emmanuel Macron, qui a ouvert la vaccination aux enseignants dès la mi-avril.
Selon la maire de Paris, "ce qui est en train de se passer dans le cadre scolaire est très très inquiétant". Elle a jugé que la vaccination "est une alternative" à la fermeture de écoles, qui doit être priorisée. "Il faut protéger les enseignants", a-t-elle ensuite ajouté, précisant qu'elle ne souhaitait pas instaurer une vaccination obligatoire pour les enseignants.
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