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Coronavirus en France : Philippe Martinez veut un "printemps social"

INVITÉ RTL - Le secrétaire général de la CGT a alerté sur "la colère sociale" qui sévit en France, dimanche 31 janvier dans Le Grand Jury.

Philippe Martinez, lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI
Philippe Martinez, lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI
Crédit : Nicolas KovPhilippe Martinez au Grand Jury le 31 janvier 2021arik
Le Grand Jury de Philippe Martinez
00:58:48
Le Grand Jury de Philippe Martinez
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Benjamin Sportouch & Marie-Pierre Haddad

La France dans l'attente d'un reconfinement. Les annonces de fin de semaine faites par Jean Castex ont soulagé les petits commerçants et les restaurateurs qui craignaient une fermeture. 

Le premier ministre a cependant haussé le ton contre "les dérives de quelques-uns" en promettant un renforcement des contrôles du couvre-feu de 18 heures et des fêtes clandestines et "l'ouverture illégale" des restaurants. Un total de 24 restaurants clandestins ont été découverts les 28 et 29 janvier à Paris et vont faire l'objet d'une fermeture administrative de 15 jours, a indiqué la préfecture de police.

Face à la lassitude des Français et la désobéissance civile de certains, Philippe Martinez assure "comprendre" leur situation. Le secrétaire général de la CGT estime que "quand on est désespéré parce que sa boite va fermer, on cherche des solutions". "La colère sociale est là. L'inquiétude s'exprime (...) Je souhaite un printemps social. On ne peut pas continuer comme ça, avec des plans de restructurations", a-t-il ajouté lors du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI

À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT

Selon le syndicaliste, la crise sanitaire pourrait être un accélérateur de plan sociaux. "Le problème, c'est que beaucoup d'entreprises, notamment les grandes avec des répercussions sur les plus petites, ont profité de cette crise sanitaire pour restructurer, réorganiser et ce n'est pas normal", dénonce Philippe Martinez qui demande l'interdiction des licenciements durant cette période. "À situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles", plaide-t-il.

La Confédération chiffre les ruptures conventionnelles "à 1.200 par mois" et à "700.000 le nombre de précaires, intérimaires et saisonniers qui n'ont pas eu travail".

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