Coronavirus en France : Macron scrute attentivement le "laboratoire niçois"
Le chef de l'État ne s'interdit pas de confiner ailleurs. Mais pour cela, il faut d'abord que les résultats dans les Alpes-Maritimes soient concluants.

Dans les Alpes-Maritimes, la situation sanitaire est tendue. Le gouvernement a opté pour un confinement localisé et temporaire, étalé sur les deux prochains week-ends. Et si cela marche, pourquoi ne pas le faire ailleurs ? "Des mesures supplémentaires de freinage" de l'épidémie vont être mises en place à Dunkerque à l'issue d'une concertation avec les élus, a annoncé Matignon à l'AFP après un entretien dans la matinée entre Jean Castex et le maire de la ville Patrice Vergriete.
Dans la majorité, certains parlent carrément du laboratoire niçois : une expérimentation locale très scrutée par l'exécutif. Emmanuel Macron pourrait être tenté de l'essayer ailleurs en cas de flambée de l'épidémie. D'ailleurs, un proche du président confie que ce genre de restrictions locales peut être très utile. Elles permettent d'attaquer frontalement le virus "sans mettre le pays sous cloche et l'économie du pays à plat".
Le chef de l'État ne s'interdit pas de confiner ailleurs. Certains dans la majorité évoquent l'Alsace ou l'Île-de-France. Mais pour cela, il faut d'abord que les résultats dans les Alpes-Maritimes soient concluants.
D'autant que la multiplication des confinements locaux poserait d'autres problèmes. Quid du couvre-feu à 18 heures ? Des déplacements entre les régions ? Comment ne peut pas braquer les Français ? Pour l'instant, au sommet de l'État, la priorité est de ne pas affoler les Français.
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