Les cinq candidats LR étaient à nouveau réunis pour débattre ce dimanche 14 novembre, sur BFMTV. Les candidats ont joué à "plus ferme que moi sur l'immigration tu meurs". Baisse de 50% de l'immigration étudiante pour Xavier Bertrand, freinage drastique du regroupement familial pour Michel Barnier, tandis qu'Éric Ciotti veut tout simplement l'arrêter.
Le député des Alpes-Maritimes prône aussi la fin du droit du sol. Valérie Pécresse, elle, propose qu'il soit conditionné à une vérification de l'assimilation et un casier judiciaire vierge. Philippe Juvin, lui, veut mettre fin à "l'immigration sociale". En clair, pas de prestations sociales avant 5 ans en France.
Chacun est resté dans son couloir. Xavier Bertrand fidèle à sa ligne : taper Emmanuel Macron à chaque intervention. Il attaque le président et ses ministres, assure que "ils regardent nos débats, c'est panique à bord". Éric Ciotti reste dans la voie "à droite toute", en étant le seul à ne pas critiquer Éric Zemmour. Valérie Pécresse, elle, s'emploie à montrer que ses propositions sont plus efficaces que celles de Michel Barnier, qui n'était sans doute pas mécontent d'avoir moins été sous le feu des critiques de ses rivaux qu'au premier débat.
Il reste encore deux débats, mais c'était le dernier pour attirer des électeurs. Ce mardi soir, le corps électoral sera figé. Il faudra adhérer d'ici là à LR pour choisir le candidat début décembre. Le parti a franchi la barre de 125.000 adhérents, une hausse de 45.000 en un mois et demi. Mais le parti ne veut pas s'arrêter là et va envoyer mails et SMS aux ex-adhérents, pour les inciter à reprendre leur carte.
Les candidats se mobilisent aussi. Côté Pécresse et Barnier, il y a des opérations de tractage, phoning et autres appels à la mobilisation sur Internet dans ce sprint final. Côté Bertrand aussi, on a dégainé les visuels sur les réseaux sociaux avec inscrit "48h pour soutenir Bertrand et faire gagner la droite à la présidentielle", même si un de ses lieutenants estime qu'il vaut mieux convaincre les 125.000 personnes déjà encartées plutôt que de "fausser le corps électoral en faisant adhérer la belle-mère du cousin de la voisine du facteur d'en face".
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