Congé après le décès d’un enfant : le gouvernement "reconnaît une erreur"
Le rejet à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi octroyant un congé de 12 jours en cas de disparition d’un enfant avait indigné les membres de l’opposition.

Face à la polémique grandissante concernant la proposition rejetée du groupe UDI-Agir qui était d’allonger à 12 jours de congé pour la perte d’un enfant mineur, le gouvernement a réagi. Alors qu'il s'était opposé au fait que ce congé soit payé "à 100 % par l’entreprise", Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a reconnu, ce samedi 1er janvier, que l'exécutif avait fait "une erreur".
Cette décision a été critiquée de toutes parts, y compris par François Ruffin mais aussi par Emmanuel Macron en personne qui a "demandé au gouvernement de faire preuve d’humanité" dans ce dossier.
Dans une déclaration, Muriel Pénicaud a ajouté que "face au deuil, il faut du soutien psychologique et nous allons le renforcer. Mais il faut aussi un temps de répit. Sur ce sujet, le gouvernement reconnaît une erreur qu'il entend rapidement corriger". La ministre du Travail s'est engagée "à trouver dans les tout prochains jours les solutions" pour un allongement à 12 jours.
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