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"Ce sera un enjeu majeur de la présidentielle 2027" : Gabriel Zucman réagit au rejet de sa taxe par les députés
Au micro de C à vous, Gabriel Zucman est revenu sur le rejet par l'Assemblée nationale de sa taxe sur les hauts patrimoines.
L'économiste Gabriel Zucman
Crédit : Nelson ALMEIDA / AFP
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Vendredi 31 octobre, l'Assemblée nationale a largement rejeté la taxe Zucman sur les hauts patrimoines proposée par la gauche. Le PS, LFI, les communistes et les écologistes avaient proposé un impôt minimum de 2% sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.
La chambre basse du Parlement a également rejeté une version de compromis proposée par le seul PS, proposant un impôt minimum de 3% à partir de 10 millions d'euros, mais en excluant les entreprises innovantes et familiales.
Au micro de C à vous, l'économiste est revenu sur ce rejet : "Je ne suis pas déçu, car ça finira par voir le jour". Et d'ajouter : "Toutes les batailles de cette nature mettent du temps à être gagnées". Selon lui, cette taxe "sera un enjeu majeur de l’élection présidentielle de 2027".
Ainsi, "c'est le début d'un travail qu'il va falloir faire d'explication, de pédagogie (et) d'appropriation citoyenne des savoirs, parce qu'il y a une énorme majorité dans la population pour ce dispositif (...) Je vais, dans les semaines qui viennent, continuer à expliquer", a conclu Gabriel Zucman.
