2 min de lecture
Carlos Ghosn à Beyrouth le 8 janvier 2020
Crédit : AFP
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Il fut pendant une vingtaine d’années l’un des hommes d’affaires les plus influents de la planète. Mais depuis son arrestation au Japon en décembre 2019, pour soupçons de dissimulation de revenus, sa fuite hollywoodienne dans une caisse à bord d'un avion, et son interdiction de quitter le territoire libanais où il réside maintenant, les ennuis ne cessent de rattraper Carlos Ghosn.
Dernière évolution en date : un mandat d'arrêt international émis par la justice française, il y a quelques jours, à l'encontre de l'ancien PDG du mastodonte de l’industrie automobile mondiale Renault-Nissan-Mitsubishi. En cause, de possibles abus de biens sociaux, des soupçons qui ternissent encore un peu plus l'image d'un homme qui se pensait pourtant intouchable, au point même de choisir scrupuleusement ses interlocuteurs et d'en mépriser certains autres.
Dans Jour J sur RTL, Benjamin Cuq, journaliste et auteur du livre Carlos Ghosn : autopsie d'un désastre aux Editions First, revient notamment sur un échange pour le moins houleux qu'avait eu l'homme d'affaires avec le ministre des Finances de l'époque, un certain Emmanuel Macron...
Toi, je ne te parle pas"
Carlos Ghosn à Emmanuel Macron
"Carlos Ghosn ayant une haute opinion de lui et de sa fonction, quand Emmanuel Macron était Ministre des finances, il lui avait dit, 'toi je ne te parle pas, je ne parle qu'au président ou au Premier ministre', raconte le journaliste au micro de Flavie Flament. A ce moment-là, François Hollande était à la tête du pays. "Il n'avait pas prévu qu'Emmanuel Macron deviendrait président de la République", poursuit Benjamin Cuq.
Quelques jours après son arrestation, Carlos Ghosn n'a "aucun soutien, de la part de personne (...) Il est lâché par Nissan, mais aussi par le gouvernement français", continue Benjamin Cuq.
Aujourd'hui, Carlos Ghosn est toujours au Liban (il est franco-brésilien-libanais), et a interdiction de quitter le pays depuis sa fuite du Japon. Mais le mandat d'arrêt international lancé contre lui rebat les cartes. "Par le passé, les Libanais ont extradé des binationaux. Il est probable que le gouvernement là-bas, qui n'est pas dans une superbe forme, accède à la demande de la justice française", conclut Benjamin Cuq.
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