Calmels : "Castration chimique n'est sans doute pas le bon terme"

Une déclaration choc. Virginie Calmels a estimé samedi 4 mai que le terme de "castration chimique" utilisé par Laurent Wauquiez n'était "sans doute pas le bon terme". "L'idée est d'expliquer qu'au fond on veut, et les Français sont d'accord avec ça, arrêter d'avoir des récidivistes", a déclaré la numéro deux des Républicains sur Sud Radio.

Virginie Calmels est également revenue sur le problème de la récidive en France. "J'en ai marre d'entendre régulièrement des crimes, des délits, des récidivistes et qu'on dise : 'dormez braves gens, on ne peut rien faire' (...). La récidive, notamment dans le domaine de la pédophilie, est un sujet majeur et je pense qu'il est sain d'apporter des propositions", a-t-elle expliqué.

Cette mise au point intervient quelques jours après les déclarations polémiques de Laurent Wauquiez, suite au meurtre d'Angélique à Wambrechies. L'adolescente de 13 ans a été violée et tuée par un ancien voisin, inscrit au fichier des délinquants sexuels.

"Arrêter de rester les bras croisés"

Dans un entretien accordé à 20 Minutes, le chef de file des Républicains a affirmé que "les prédateurs sexuels doivent soit subir une castration chimique, soit rester en prison (...). Cela permet de diminuer de manière très importante le risque qu'un violeur récidive". Il a également fait part de sa volonté de déposer une proposition de loi pour défendre cette mesure. "Ce qui m'importe, c'est la protection des victimes, pas les droits des violeurs", a souligné le patron des Républicains.

Plus mesurée, Virginie Calmels a regretté que, au sein de LR, "on veut toujours insister sur les différences de sensibilités entre les uns et les autres". Selon la vice-présidente LR, "il est important de faire des propositions et qu'il est important d'arrêter de rester les bras croisés, de voir les crimes et les délits augmenter sans prendre de décisions".