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"C'est rempli de Mamadou" : l'Élysée "dément fermement" des propos attribués à Emmanuel Macron

Dans une enquête publiée jeudi 19 décembre, "Le Monde" affirme qu'Emmanuel Macron aurait déclaré en 2023 que "le problème des urgences" en France tient du fait qu'elles soient "remplies de Mamadou".

Président Emmanuel Macron le 17 novembre 2024

Crédit : Ludovic MARIN / AFP

Quentin Marchal & AFP

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C'est une polémique qui ne manque pas de faire parler sur le devant de la scène politique. Plusieurs élus de gauche ont épinglé jeudi 19 décembre des propos attribués dans le journal Le Monde à Emmanuel Macron sur la situation de l'hôpital, les taxant de "racistes". L'Élysée a démenti ces propos vendredi 20 décembre.

Dans une enquête du quotidien citant des propos rapportés, le chef de l'État aurait dit, en 2023 devant son ministre de la Santé d'alors Aurélien Rousseau, que "le problème des urgences dans ce pays, c'est que c'est rempli de Mamadou". "L'Élysée dément fermement ces propos rapportés qui n'ont fait l'objet d'aucune vérification auprès de la présidence avant publication", a réagi vendredi l'entourage d'Emmanuel Macron.

Avant ce démenti, les réactions s'étaient multipliées jeudi soir. "Ces propos racistes du président de la République, rapportés par le journal Le Monde, sont une insulte à la République. C'est une honte absolue. Vivement qu'il s'en aille", avait écrit sur X le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, s'indignant comme de nombreux députés de son mouvement.

L'Élysée aurait baptisé Matignon "La cage aux folles"

Ces propos "sont racistes. Indubitablement. Ils sont accablants", avait renchéri sur le même réseau social le sénateur communiste de Paris Ian Brossat. "Tout y passe : racisme, homophobie, sexisme. Le tout enfermé dans un palace doré, loin du regard des Français, à qui il fait la morale à longueur de journée", avait fustigé pour sa part le député de la Somme François Ruffin, citant également d'autres phrases attribuées au locataire de l'Élysée par cette enquête au long cours du Monde.

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Le quotidien assurait notamment mercredi que l'Élysée avait baptisé Matignon "La cage aux folles" lorsque le Premier ministre était Gabriel Attal. Et jeudi, il indique que le président avait qualifié Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes, et Lucie Castets, proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon, de "cocottes".

"Hier, on a pris connaissance de propos homophobes extrêmement choquants du président de la République à propos de Gabriel Attal. Aujourd'hui ce sont des propos sexistes (...) On attend demain avec impatience...", a dénoncé sur X Marine Tondelier.

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