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Le député socialiste Arthur Delaporte, à l'Assemblée nationale.
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
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Avant l'ouverture des débats sur la partie recettes du budget à l'Assemblée nationale, Arthur Delaporte, député PS du Calvados, était invité au micro de RTL, ce vendredi 24 octobre, pour clarifier les positions socialistes.
Une semaine après avoir appelé ses députés à ne pas censurer le gouvernement Lecornu, le PS brandit, cette fois, la menace par l’intermédiaire de Boris Vallaud et Olivier Faure. "Ce n'est pas un ultimatum, c'est un avertissement", assure toutefois Arthur Delaporte.
"Aujourd'hui, ce budget n'est pas acceptable. Si nous avons accepté d'engager le débat, c'est parce que nous pensons qu'il est possible d'aboutir à des compromis, mais il n'y aura pas de compromis possible si la trajectoire globale reste la même et donc si les plus riches sont épargnés", avertit le député.
Parmi les mesures évoquées pour obtenir davantage de recettes, figure évidemment la taxe Zucman. "C'est ce que nous nous proposons, c'est ce que nous mettons sur la table, c'est ce que nous défendons. pour avoir une répartition plus juste, mais à charge pour les macronistes de montrer qu'il y a un autre chemin, selon eux, qui permet de mettre les plus riches à contribution." Sans concession de leur part, "on n'acceptera pas un budget qui met les classes moyennes, modestes et les travailleurs à contribution (...) on ne veut tout simplement pas que ce budget soit injuste", prévient Arthur Delaporte.
"Les débats des deux jours qui viennent seront l'occasion de voir si on peut aller chercher (des recettes) ailleurs ou pas. Si le gouvernement et si les macronistes refusent d'aller chercher cet argent ailleurs, ils assumeront eux-mêmes les conséquences de leur refus du compromis et de leur jusqu'au-boutisme. (...) Si on voit que les macronistes refusent de protéger les Français et qu'ils préfèrent financer Bernard Arnault, ça sera un choix qu'ils devront assumer", martèle-t-il.
Selon lui, les débats ont lieu parce que le Parti socialiste a "fait un pas en avant" et a "accepté de ne pas censurer un gouvernement auquel il s'oppose depuis huit ans". Il assure ainsi que le PS n’a pas cédé aux pressions de La France insoumise ou des écologistes quant à une éventuelle censure.
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