2 min de lecture
Hémicycle du Sénat, 28 mai 2025
Crédit : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Le Sénat reprend l'examen du budget de l'État ce lundi 24 novembre, en commission des Finances, en repartant de la version initiale proposée par le gouvernement, suite à son rejet massif par l'Assemblée nationale.
Dès 9h30 à huis clos, les commissaires aux Finances du Sénat vont parcourir au pas de course tout le volet dédié aux recettes du projet de loi de finances pour 2026. Cette réunion sert de préparation avant l'examen du texte dans l'hémicycle, prévu jeudi. Les discussions se poursuivront jusqu'au vote solennel du 15 décembre, avec des délais serrés et une question cruciale : le Parlement réussira-t-il à trouver un compromis avant la fin de l'année ?
Le gouvernement de Sébastien Lecornu reste optimiste, bien que plusieurs cadres du bloc central envisagent déjà la possibilité d'une loi spéciale votée en urgence en décembre pour permettre la levée des impôts, avant de reprendre les discussions budgétaires en janvier.
Le rejet quasi-unanime du texte par l'Assemblée nationale en première lecture, dans la nuit de vendredi à samedi, a semé de sérieux doutes sur ce pari de l'exécutif. L'attention se tourne donc vers le Sénat, car un compromis futur entre députés et sénateurs pourrait accélérer la procédure budgétaire.
L'espoir demeure faible. Car si Gérard Larcher, président du Sénat, a souhaité ces derniers jours sur Public Sénat "parier sur l'intelligence collective", le patron de LR Bruno Retailleau, redevenu sénateur, a promis de "revenir sur les folies fiscales de LFI et du Rassemblement national", proposant "une position raisonnable: moins d'impôts et plus d'économies", dans Le Parisien.
La droite fait de l'affichage politique
Claude Raynal, président socialiste de la commission des Finances du Sénat
Les débats en cours sur le budget de la Sécurité sociale ont d'ailleurs déjà dessiné les contours d'une droite sénatoriale inflexible, refusant quasiment tous les compromis trouvés à l'Assemblée.
"La droite fait de l'affichage politique. Très bien, mais ça n'aura aucune utilité. Cela revient à donner l'ensemble du pouvoir parlementaire à l'Assemblée. Si ça continue comme ça, le Sénat n'en sortira pas grandi", regrette auprès de l'AFP le président socialiste de la commission des Finances du Sénat, Claude Raynal.
Le rejet du budget à l'Assemblée nationale pourrait simplifier la tâche du Sénat : en examinant le texte initial du gouvernement, il n'aura pas à se prononcer sur les amendements des députés et pourra voter sa propre version, élaborée par sa large majorité depuis la fin du printemps sous la direction de François Bayrou et ajustée depuis.
Parmi les mesures de la section "recettes", les sénateurs pourraient restreindre la taxe sur les holdings familiales, maintenir le gel du barème de l'impôt sur le revenu, ou revenir sur la surtaxe des bénéfices des grandes entreprises.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte