L'exécutif a-t-il répondu aux attentes des "gilets jaunes" ? Pas vraiment pour l'heure, à en croire la mobilisation, toujours très forte, des personnes qui incarnent le mouvement partout dans l'Hexagone. Tel est le cas par exemple à Saint-Étienne-du-Rouvray, où les annonces semblent être arrivées trop tard.
Mais le gouvernement insiste : ce moratoire est la meilleure solution en attendant de nouvelles discussions. Un changement de cap assumé, comme l'affirme Benjamin Griveaux, le porte-parole du gouvernement, invité de RTL ce mercredi 5 décembre.
"On a changé, reconnaît Benjamin Griveaux. C'est le rôle du politique de ne pas être sourd, de ne pas être aveugle (...). On l'assume évidemment. Du coup on change de méthode et cette méthode, c'est mettre les gens autour de la table et on va avoir trois mois pour le faire partout dans les territoires", ambitionne le secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du gouvernement. Édouard Philippe, lui, va défendre dans la journée son plan de sortie de crise devant les députés à l'Assemblée nationale.
07h55 - Le moratoire sur la taxe carbone, une marche arrière de la part du gouvernement ? "On a changé, reconnaît le porte-parole du gouvernement. C'est le rôle du politique de ne pas être sourd, de ne pas être aveugle (...). On l'assume évidemment. Du coup on change de méthode et cette méthode c'est mettre les gens autour de la table et on va avoir trois mois pour le faire partout dans les territoires".
07h52 - Le gouvernement concède-t-il que la suppression de l'impôt sur la fortune (ISF) n'a pas été un bon signal envoyé aux Français ? "On n'a pas supprimé l'ISF, on l'a transformé, répond Benjamin Griveaux. Sur les patrimoines immobiliers on a maintenu la fiscalité telle qu'elle était. On a supprimé sur quoi ? Sur les actions, parce que on en avait assez que des gens qui gagnent très bien leur vie décident de placer leur argent sur des fonds étrangers. Cela n'a aucun sens, cela ne revient pas dans l'économie réelle (...). Ce n'est pas un cadeau aux riches", martèle Benjamin Griveaux.
07h50 - "Il y a des taxes qui ont été supprimées depuis le début du quinquennat - la taxe d'habitation a baissé de 30%, les cotisations... Notre objectif est de faire en sorte que le travail paye mieux."
07h47 - "'Moratoire', c'est un mot très compliqué", reconnaît Benjamin Griveaux. Pourquoi ne pas avoir annoncé la suppression ? "Si l'on ne trouve pas de solution, on y renoncera", promet-il.
07h45 - Benjamin Griveaux est à l'antenne de RTL au lendemain des annonces d'Édouard Philippe. Le gouvernement n'a-t-il pas visé à côté, trop tard et trop peu ? "D'abord il y a les carburants mais il n 'y a pas que les carburants, il y a aussi les tarifs sur le gaz, l'électricité. (...) On va corriger, on va modifier et on va se parler", promet le porte-parole du gouvernement.
07h30 - Les annonces d'Édouard Philippe n'ont pas l'air d'avoir calmé les "gilets jaunes", qui appellent déjà à un "acte IV" de leur mobilisation samedi prochain. Comment va réagir le gouvernement ? Son porte-parole va s'exprimer dans quelques minutes sur RTL.
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