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Aurélien Rousseau "conseillerait" à Élisabeth Borne de ne plus vapoter à l'Assemblée
Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a réagi aux récentes critiques qui reprochent à Élisabeth Borne de vapoter à l'Assemblée nationale pendant les débats.
Élisabeth Borne, vapotant à l'Assemblée nationale
Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP
La Première ministre Élisabeth Borne est souvent visée par des critiques de la part de députés d'opposition, lui reprochant de fréquemment vapoter dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Une pratique qui lui a récemment valu un vif échange avec Caroline Fiat, députée LFI, qui a reproché à la Première ministre de vapoter pendant qu'elle présentait la nouvelle motion de censure de son parti contre le gouvernement. "Vapoter dans cette enceinte pendant que je suis en train de vous parler, c'est un mépris total", a-t-elle lancé. Invité ce dimanche 3 décembre de l'émission Dimanche en politique sur France 3, le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a été interrogé sur le sujet.
"Quand on est en motion de censure, qu'aucun des députés -ou quasiment pas- qui ont déposé la motion de censure ne s'est donné la peine de venir, qu'on a une oratrice qui est extrêmement agressive avec la Première ministre, à la fois je lui conseillerais de ne plus le faire, et à la fois je comprends que c'est un moment assez désagréable à passer", a-t-il déclaré, ajoutant que "le vapotage à l'Assemblée, du reste, n'est pas autorisé, je crois, selon le règlement de l'Assemblée nationale". Celui qui fut pendant un temps le directeur de cabinet d'Élisabeth Borne à Matignon pointe cependant du doigt "la violence des propos qu'il peut y avoir à ces moments de motions de censure".
"Je pense effectivement qu'on doit se déshabituer de montrer en permanence la fumée ou la cigarette. Après, on est dans un sujet très différent : par exemple là, on a une ancienne fumeuse qui, pour se sevrer, passe par le vapotage. Moi, mon combat, c'est que notamment vis-à-vis des jeunes, ceux qui leur proposent des puffs colorées, avec des goûts, etc., ne les fassent pas renter dans la cigarette", a ajouté Aurélien Rousseau.
