1 min de lecture
Marlène Schiappa assure que la PMA pour toutes sera débattue "avant cet été"
Dans un entretien au Parisien, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes affirme que la PMA pour toutes "ser(a) mise à l’agenda (parlementaire) avant cet été".
Marlène Schiappa, le 6 mars
Crédit : LUDOVIC MARIN / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Politique »
Marlène Schiappa l'assure, il n'y aura pas de report des débats sur l'extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules. Dans un entretien au Parisien, la secrétaire d'État à l'Égalité femmes-hommes a affirmé que la procréation médicalement assistée pour toutes "ser(a) mise à l’agenda avant cet été".
C'est selon elle la volonté conjointe de l'Assemblée nationale et de l'Élysée de tenir les délais sur ce dossier : "la parole qui compte est celle du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. C’est lui qui a la main sur le calendrier parlementaire (...) Il tiendra cet engagement du président de la République".
Lundi 4 mars, Marc Fesneau, le ministre en charge des Relations avec le Parlement, avait fixé "un horizon de douze mois" pour une adoption définitive par le Parlement de ce texte. Le projet de loi de bioéthique, où figurera cette mesure emblématique, "sera en Conseil des ministres avant l'été comme prévu" et ensuite "il suivra son chemin parlementaire", avait-il annoncé.
332 contraventions pour "outrages sexistes"
Alors que le vendredi 8 mars est la journée des droits de femmes, Marlène Schiappa est aussi revenue sur les chiffres des "outrages sexistes" depuis l'entrée en vigueur de la loi (début août) les pénalisant : "Que voyons-nous ? 332 contraventions ,entre les décrets d’application, qui datent de fin septembre, et fin février. Ce qui est beaucoup en cinq mois".
Ce chiffre de 332 est "extrêmement élevé", et donne tort aux voix sceptiques qui pensaient "que ce serait une loi accessoire, ou qu'on ne réussirait pas à véritablement verbaliser le harcèlement de rue", a-t-elle déclaré le mercredi 6 mars.
