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Pour Arnaud Montebourg, "l'immigration rapporte plus qu'elle ne coûte"

GRAND JURY - Arnaud Montebourg a vanté les bénéfices de l'immigration en France, Marine Le Pen a elle dénoncé ses conséquences à "la baisse sur les salaires", ce dimanche 23 février.

Arnaud Montebourg et Marine Le Pen étaient les invités du débat du Grand Jury dimanche 23 février 2014

Crédit : RTL / Frédéric Bukajlo / Abacapress

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"Il y a des rapports très sérieux qui montrent que l'immigration rapporte plus qu'elle ne coûte" a défendu Arnaud Montebourginvité du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI pour un débat inédit face à Marine Le Pen. "Ce que je sais c'est que l'immigration coûte 47,5 milliards et qu'elle rapporte 60 milliards", a avancé le ministre du Redressement productif.

"Même le conseil d'orientation des retraites parvient à la conclusion que les immigrés pèsent d'un poids positif dans la sauvegarde de notre système social", a expliqué le ministre. Il s'en est ensuite prit aux positions du Front national sur le sujet : "Il n'y pas de corrélation, nulle part dans le monde, sauf dans l'esprit fantasmé de Mme Le Pen, entre le taux de chômage et le taux d'immigration".

Interpellé par Marine Le Pen pour savoir si le gouvernement devait par conséquent recourir à plus d'immigration, le député de Saône-et-Loire a répondu que "non, parce qu'il y a quand même des problèmes de cohabitation lorsque qu'il y a concentration d'un certain nombre de ressortissants qui sont étrangers."

L'immigration pèse à la baisse sur les salaires

Marine Le Pen (FN)

Marine Le Pen a ensuite profité de son temps de parole pour dénoncer le coût de l'immigration sur les salaires. "L'immigration pèse d'un poids considérable sur l'économie et elle a une première conséquence : elle pèse à la baisse sur les salaires."

"Les socialistes aiment tellement ces travailleurs étrangers qu'ils ont contribué, avec l'UMP, à mettre en place la directive détachement des travailleurs qui fait que aujourd'hui des tas d'étrangers viennent travailler en France à des coûts inférieurs parce que leurs charges sont celles de leur pays d'origine."

"Je ne m'en prends pas à ceux qui viennent travailler, a précisé la présidente du Front national, je les comprends, mais je m'en prends à vous, aux politiques qui mettent en œuvre cette politique d'immigration à la demande du patronat."