Une polémique venue du bout du monde. Anne Hidalgo est critiquée de toutes parts après son voyage de trois semaines à Tahiti. La maire de Paris a retrouvé la capitale ce lundi 6 novembre.
Au départ, c'était pour visiter les installations des JO Paris 2024. Mais aussi pour rendre visite à sa fille. Trois jours à Nouméa puis une journée à Tahiti, officiellement pour inspecter le site olympique de surf. Et enfin 15 jours de vacances privées auprès de sa fille installée dans la région.
Finalement, Anne Hidalgo n'a jamais visité les installations sportives. Sa délégation de collaborateurs s'est en réalité rendue sur les lieux. La Ville de Paris a dégainé des photos où l'on voit la maire avec des élus locaux, colliers de fleurs autour du cou, pour prouver ses activités sur place.
Mais là encore, coup de pagaie dans l'eau : la présidence polynésienne a expliqué qu'il ne s'agissait pas d'une séquence officielle. Alors qui a payé quoi ? Ce voyage était-il justifié ou simplement prétexte pour une escapade personnelle ?
L'opposition municipale crie au scandale. Le clan Hidalgo réclame lui aussi de la transparence. "La transparence, ça veut dire publier l'agenda officiel, publier ce que cela a coûté à la collectivité. Et comme tout est réglo, il n'y a pas de problème. Et cela va faire taire la polémique", souligne Émile Meunier, conseiller de Paris et métropolitain écologiste.
Alors réglo, pas réglo ? La mairie, contactée par RTL, explique qu'elle va publier un communiqué ce lundi 6 novembre dans l'après-midi.
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