Alex Vizorek : "Ça ne s'appelle pas un débat, ça s'appelle un brainstorming"
À trois jours du salon de l'agriculture, Alex Vizorek s'est intéressé à Gabriel Attal, ce mercredi, et s'est attaqué à ses réponses aux nombreuses manifestations d'agriculteurs.
Alors que les agriculteurs ont de nouveau laissé éclater leur colère, ce mercredi, au siège de Lactalis, à la préfecture d’Ille-et-Vilaine ou sur l’A62 près de Montauban, Gabriel Attal a récapitulé, ce matin, les dizaines d’engagements et de chantiers déjà lancés.
"Les agriculteurs ont fait entendre un cri de colère, un cri qui vient de loin. Et derrière ce cri, il y a surtout un appel à l’action", a jugé le Premier ministre. Une sortie qu’a tenu à traduire Alex Vizorek. "Un cri qui vient de loin, ça veut dire qui vient d’au-delà du périphérique. Il l'a entendu, moins fort que si ça venait du 6e arrondissement, mais il l'a entendu. Et qui appelle à l’action, ça veut dire qu'on a bien compris que vous aviez repéré qu’on vous avait enfumé la dernière fois et qu’on n’avait rien foutu", raille-t-il, d'abord.
Alors, pour "re-noyer le poisson", poursuit Alex Vizorek, Gabriel Attal s’est dit "prêt" à un "débat" avec Marine Le Pen sur l'agriculture. "Alors, attention, déjà, quand on discute avec quelqu’un avec qui on est d’accord sur beaucoup de choses, ça ne s’appelle pas un débat, ça s’appelle un brainstorming", plaisante-t-il.
Et Alex Vizorek de s'arrêter sur la réponse que le Premier ministre à reçu de Marine Le Pen, cette dernière l'ayant renvoyé vers Jordan Bardella. "Il y a un petit côté : "Bon les jeunes, parlez entre vous et laissez les grandes personnes travailler"".
