Affaire Finkielkraut : un suspect a été identifié, annonce Christophe Castaner
Après l'ouverture d'une enquête sur les injures à caractère antisémite proférées à l'encontre d'Alain Finkielkraut, Christophe Castaner a annoncé qu'un suspect avait été identifié.
Christophe Castaner a confirmé l'ouverture d'une enquête au lendemain des insultes antisémites proférées à l'encontre du philosophe Alain Finkielkraut, en marge de la manifestations parisienne des "gilets jaunes". Le ministre de l'Intérieur a également déclaré sur Twitter, qu'"un suspect, reconnu comme le principal auteur des injures, a été identifié".
"Parce que la France ne leur appartient pas, qu'elle n'est pas cette haine, une enquête a été ouverte", a écrit Christophe Castaner, se joignant à l'ensemble de la classe politique, qui a dénoncé les insultes d'une violence rare dont a été victime Alain Finkielkraut samedi 16 février, à Paris.
"Barre toi, sale sioniste de merde", "grosse merde sioniste", "nous sommes le peuple", "la France elle est à nous", ont notamment crié plusieurs manifestants. "Ces injures sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de nous une grande nation", a estimé Emmanuel Macron sur Twitter, après avoir téléphoné au philosophe pour lui témoigner son soutien.
L'enquête, confiée à la BRDP, a été ouverte pour "injure publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion, par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique".
