Affaire "Closer" : "Pratiquement tous les présidents" auraient pu être concernés selon Jean-Pierre Bel

INVITÉ RTL - Le président du Sénat Jean-Pierre Bel a regretté l'intrusion de certains médias dans la vie privée des politiques, après les révélations de "Closer" sur François Hollande et Julie Gayet.

Dans son numéro paru vendredi 10 janvier, le magazine Closer affirme que François Hollande entretient une liaison avec Julie Gayet

Crédit : AFP

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"Je n'ai pas de nouvelles" de Valérie Trierweiler, a déclaré Jean-Pierre Bel au lendemain de la sortie de l'hôpital de la première dame. Le président du Sénat, réputé proche de François Hollande, est revenu sur "l'affaire Closer" dimanche 19 janvier sur RTL.

"Jusque là, il y avait une protection de la vie privée", explique le socialiste, tout en concédant que "des affaires Closer, il aurait pu y en avoir depuis le début de la Ve République, avec pratiquement tous les présidents".

Le sort de Valérie Trierweiler fixé avant le 11 février

Jean-Pierre Bel se dit favorable à "une grande transparence", et opposé par exemple "à un statut pénal particulier" des chefs de l'État. "Mais qu'on les laisse tranquilles, a-t-il demandé. "La vie ce n'est pas un long fleuve tranquille, et c'est la même chose pour les personnes publiques", a cru bon de souligner le sénateur de l'Ariège.

"Le président a dit qu'il y aurait une clarification rapide", a rappelé le président du Sénat. Lors de sa conférence de presse de mardi 14 janvier, François Hollande a annoncé qu'il donnait plus de détails concernant le statut de Valérie Trierweiler avant sa visite officielle aux États-Unis, prévue le 11 février.