Ils ont préparé leur dossier. Alors que François Bayrou doit être entendu mercredi 14 mai dans le cadre de l’affaire de Notre-Dame de Bétharram, Les Écologistes ont présenté ce mardi un plan d’urgence pour la protection de l’enfance.
Soulignant les défaillances de l’Aide sociale à l’enfance (ASE), le parti de Marine Tondelier appelle à une réforme en profondeur de la politique de protection de l’enfance. Il réclame notamment un réengagement de l’État aux côtés des départements, responsables de l’ASE, et propose la création d’un véritable ministère de l’Enfance, qui regrouperait l’Éducation nationale et la politique familiale.
Au total une quinzaine de mesures ont été présentées. Parmi elles, figurent aussi l’extension de la protection sociale aux jeunes de 18 à 25 ans, avec l’accès au RSA ou à une allocation d’autonomie, le contrôle systématique des antécédents judiciaires pour tous les professionnels en contact avec des enfants, ainsi que la création de 7.500 postes d’infirmiers scolaires. Les députés écologistes ont annoncé leur intention de déposer une proposition de loi sur les défaillances dans le contrôle des établissements scolaires.
Dans l’après-midi, une délégation d’élus doit rencontrer la ministre de l’Éducation nationale, Élisabeth Borne, pour demander le renforcement des contrôles dans les établissements privés sous contrat. Elle entend aussi dénoncer la dégradation des conditions de travail dans l’Éducation nationale et la crise des vocations."On ne veut pas que Bayrou soit l’arbre qui cache la forêt de la protection de l’enfance", a martelé la secrétaire nationale du parti, Marine Tondelier.
Cyrielle Chatelain, présidente du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, a renchéri : "Il est temps que le Premier ministre sorte du déni." François Bayrou doit en effet être entendu mercredi par la commission d'enquête sur les modalités de contrôle exercées par l’État et la prévention des violences dans les établissements scolaires, une commission créée en février dans le sillage de l’affaire de Bétharram.
"Il est corroboré par plusieurs témoignages qu’il était au courant" des violences, a-t-elle lâché. "Il doit reconnaître ses mensonges, présenter ses excuses et en tirer les conclusions." Et l'élu de s'interroger publiquement : "Peut-on être Premier ministre quand on a menti à l’Assemblée nationale ?"
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