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Affaire Benalla : les conclusions de la commission d'enquête bientôt confirmées ?

Au Sénat, on s'active pour défendre les travaux de la commission d'enquête sur l'affaire Benalla...

Alexandre Benalla, à Paris, le 19 février 2019
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Pauline De Saint-Rémy - édité par Leia Hoarau
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Alors que certains sénateurs, comme le centriste Hervé Marseille, reprochent toujours au président de la commission, Philippe Bas, d'avoir été bien trop zélé en allant, dans ses conclusions, jusqu'à mettre en cause trois des proches du président de la République pour les "omissions" et leurs "incohérences" supposées dans leurs témoignages, celui-ci s'est longuement défendu, mardi 5 mars, en réunion de groupe LR au Sénat.

"Il a décortiqué son cheminement tout au long de l'enquête", m'a raconté un sénateur. Le résumé de ses propos a ensuite opportunément circulé dans la journée entre sénateurs des Républicains... Et il s'attache à démontrer par A+B pourquoi le dossier d'Alexis Kohler (le secrétaire général de l'Élysée), de Lionel Lavergne (le patron du GSPR, le peloton de gendarmerie chargé de la sécurité du président), et de Patrick Strzoda (le directeur de cabinet du président) mériteraient bien, eux aussi, d'être transmis à la justice… 

"Pourquoi les griefs faits aux collaborateurs de l'Élysée ne sont pas 'minces' ? Tous les trois ont affirmé qu'Alexandre Benalla n'avait pas de fonction de sécurité à l'Élysée", a rappelé Philippe Bas en substance, "jusqu'à ce que le chef de cabinet du président, François-Xavier Lauch, n'admette – sachant que sa fiche de poste allait être révélée - qu’il avait une fonction explicite". 

Des auditions préparées à l'avance

On le sait désormais, Alexandre Benalla était en effet officiellement en charge de la coordination entre le GSPR et le commandement militaire, qui s'occupe de la sécurité de l'Élysée. "Il avait pour supérieur Patrick Strzoda", rappelle encore Philippe Bas. Cette "mission a été tue par les trois", insiste encore Philippe Bas avant d'enfoncer le clou : "Ces omissions n'ont pas été le fait d'une pression particulière ou de l'émotion, les auditions au Sénat avec été préparées". 

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Voilà un argumentaire qui pourrait bien faciliter la tâche du président du Sénat. Pour mémoire, Gérard Larcher et le reste du bureau du Sénat devront décider, le 21 mars, s'ils suivent totalement, en partie ou pas du tout les recommandations de la commission d’enquête. Nombreux sont ceux qui les poussent à le faire pour ne pas gâcher l'image d'un contre-pouvoir puissant que cette commission d'enquête a contribué à faire apparaître au Sénat. "Je crois que l'image d'une caste de puissants qui se protègent entre eux et qui fait payer les lampistes serait terrible pour le Sénat".

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