"Il n'y aurait pas eu d'affaire Benalla si une sanction appropriée avait été prise le 2 mai 2018". Le président de la commission d'enquête sénatoriale, Philippe Bas, a pointé des "dysfonctionnements majeurs au sein des services de l'État".
La commission d'enquête sénatoriale sur l'affaire Benalla a "réuni suffisamment d'éléments pour estimer que la sécurité du président de la République a été affectée", a-t-il souligné ce mercredi 20 février. Selon le sénateur Les Républicains, la sécurité d'Emmanuel Macron "n'est pas une affaire personnelle ; elle regarde tous les Français et doit être au niveau des meilleurs standards internationaux".
La commission évoque notamment "des pouvoirs excessifs laissés à un collaborateur inexpérimenté" dans le domaine de la sécurité du président, et "un sérieux manque de précaution dans la prévention des conflits d'intérêts de certains collaborateurs", en référence au contrat négocié avec un oligarque russe par Alexandre Benalla et Vincent Crase.
Un manque de diligences dans le suivi et le retrait des moyens alloués à Alexandre Benalla après son licenciement
Philippe Bas, président de la commission d'enquête sénatoriale
Selon Philippe Bas, "les faits du 1er mai apparaissent comme la partie émergée de l'iceberg". La commission d'enquête critique aussi "une confiance maintenue et une collaboration poursuivie après les graves dérapages commis par (Alexandre Benalla ndlr) le 1er mai 2018" place de la Contrescarpe à Paris, ainsi qu'"une remontée d'informations défaillante au sein de l'institution policière et de l'exécutif" sur ces faits.
Selon la commission présidée par Philippe Bas (LR), il y a eu à cette occasion "des faits dissimulés à la justice du fait de l'absence de saisine du procureur de la République". En outre, les sénateurs épinglent "un manque de diligences dans le suivi et le retrait des moyens alloués à Alexandre Benalla après son licenciement (passeports, téléphone Teorem, etc.)", et aussi "une réaction tardive pour s'assurer du respect, par l'intéressé, de ses obligations déontologiques à l'issue de son contrat".
Devant la presse, Philippe Bas a souligné que la commission d'enquête avait "réuni suffisamment d'éléments pour estimer que la sécurité du président de la République a été affectée".
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