Le chef de l'État n'a semble-t-il pas apprécié la décision du Sénat. La chambre haute a décidé jeudi 21 mars, de saisir la justice du cas de son ancien collaborateur, Alexandre Benalla, mais aussi de ceux de trois hauts responsables de la présidence. Cette décision est vécue comme une déclaration de guerre par la majorité présidentielle.
Emmanuel Macron a évoqué, vendredi 22 mars à Bruxelles, "une démarche politique" de la part du Sénat qui a saisi la justice dans l'affaire Benalla, tout en refusant de commenter la décision de la Haute assemblée.
"Je suis attaché à ce que, lorsque je suis hors de nos frontières, je ne m'exprime pas sur des sujets nationaux, sauf exception et justification toute particulière, mais a fortiori lorsqu'il s'agit de démarche politique, je n'ai pas de commentaire à faire", a déclaré le président de la République interrogé à ce sujet lors d'un point de presse à l'issue du sommet européen consacré au Brexit, à Bruxelles.
Cette décision du Sénat n'en finit plus de créer des discordes dans la classe politique après qu'Édouard Philippe a été, volontairement, absent des questions du gouvernement au Sénat ce jeudi 21 mars et que le président de l'Assemblée Richard Ferrand décide de "ne plus participer" à une conférence commune prévue avec son homologue du Sénat Gérard Larcher ce vendredi, à Lille.
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