Le chef de l'État a prononcé, ce vendredi 4 septembre, un discours attendu au Panthéon, à travers lequel il est revenu sur sa conception de la République, qui fête ses 150 ans d'existence. Discriminations, insécurité, histoire : Emmanuel Macron a balayé une série de sujets, revenant notamment sur des débats récents.
La République est "toujours à protéger", car elle est "fragile" et "précaire", a affirmé le président de la République. "On ne choisit pas une part de France", a-t-il poursuivi, présentant le pays et sa République comme une unité unique et indivisible.
Au cours de cette cérémonie, cinq nouveaux citoyens français ont également été naturalisés. Une opportunité pour Emmanuel Macron de leur livrer sa conception, entre droits et obligations, de la citoyenneté, et d'indiquer les progrès que la France doit, à son sens, encore faire.
Cet été, plusieurs maires ont dénoncé des agressions qu'ils avaient subi. Emmanuel Macron a associé ces violences à l'égard d'élus locaux à celles que subiraient les gendarmes, policiers et magistrats, ainsi que "toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l'antisémitisme."
Des agissements qui "ne passeront pas", a affirmé le chef de l'État, et qui "doivent être lourdement condamnés".
Le président de la République a également promis d'aller "plus loin, plus fort, dans les semaines qui viennent" sur le terrain de "l'égalité des chances". Un sujet qui, selon le chef de l'État, est "une priorité du quinquennat".
"Chaque citoyen, quel que soit le lieu où il vit, le milieu d'où il vient, doit pouvoir construire sa vie par son travail, par son mérite. Nous sommes encore loin, trop loin de cet idéal", a-t-il soutenu devant les cinq citoyens fraîchement naturalisés.
Des statues déboulonnées de figures historiques, associées à l'esclavage, à la colonisation ou au racisme, ont ouvert un débat à travers plusieurs pays, dont la France. Si la pratique est surtout présente aux États-Unis, des activistes en Martinique ont également retirés certaines statues, dont celle de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon.
Mais selon Emmanuel Macron, "la République ne déboulonne pas de statues". Une position qu'avait déjà exprimée le Président, lors d'un entretien au mois de juin, dans lequel il avait parlé de n'effacer "aucune trace" de l'histoire.
Le chef de l'État a aussi estimé que la République, "indivisible", "n'admet aucune aventure séparatiste". "Il n'y aura jamais de place en France pour ceux qui, souvent au nom d'un Dieu, parfois avec l'aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d'un groupe", a-t-il déclaré. Emmanuel Macron a par la même occasion confirmé qu'un "projet de loi de lutte contre les séparatismes" sera présenté à l'automne.
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