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Violences contre les élus : dans l'Hérault, un maire affiche les messages de haine qu'il reçoit

Les maires voient monter la violence à leur encontre, ce qui pousse certains, comme René Revol, à sensibiliser par des moyens forts.

René Revol, maire de Grabels, prononce un discours lors de la campagne des élections régionales, le 29 janvier 2010 à Montpellier (Hérault).

Crédit : PASCAL GUYOT / AFP

Margaux Bongrand - édité par Mathieu Terzaghi

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La violence contre les élus monte dans tout le pays, ce qui n'est pas bon signe pour la démocratie. C'est pourquoi René Revol, maire de Grabels dans l'Hérault (34), a décidé d'afficher en mairie et sur les réseaux sociaux les messages d'insultes et de menaces de mort qu'il reçoit par courriers et par appels téléphoniques à la mairie de la commune.

"Je n'ai pas peur, je suis en colère", explique-t-il. "Nous, élus, on est garants de la paix civile, garants de l'unité de la population, garants du cadre démocratique pour qu'il y ait un débat entre des gens qui ne sont, éventuellement, pas d'accords".

Une façon pour lui d'impulser une désescalade de la situation : "Si on laisse passer des paroles de violence, eh bien, un jour, ça devient des actes", prévient-il. Il est conscient de la fonction qu'il incarne, et surtout, de ce qu'elle représente auprès des citoyens : "Je défends la République à travers la fonction d'élu et de maire".

Il résume simplement : "Je suis menacé, je me défends". Son initiative est un signal d'alerte, alors que les atteintes verbales ou physiques contre les élus ont augmenté de 32% entre 2021 et 2022, passant de 1.720 cas à 2.265 en un an.

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