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Réchauffement climatique : une étude envisage l'extinction des ours polaires d'ici 2100

Le réchauffement climatique pourrait signer d'ici la fin du siècle la quasi extinction des ours polaires, incapables de se nourrir en l'absence de banquise, selon une étude publiée lundi dans Nature Climate Change.

Un ours polaire dans l'océan Arctique le 24 août 2015 (illustration).

Crédit : CORY J. MENDENHALL / US COAST GUARD / AFP

Raphaël Bosse-Platière & AFP

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C'est une bien triste projection que dévoile Nature Climate Change lundi 20 juillet. D'après une étude, si les émissions de gaz à effet de serre continuent au même rythme qu'aujourd'hui, les ours polaires pourraient disparaître d'ici 2100. 

Ils sont actuellement incapables de se nourrir en l'absence de banquise. "La chute de la reproduction et de la survie va mettre en danger la persistance de presque toutes les sous-populations d'ici 2100", selon les chercheurs, qui notent que même dans un scénario plus favorable, l'extinction de ces plantigrades emblématiques de l'Arctique ne serait que repoussée. 
Dans l'Arctique, les cas de cannibalisme recensés parmi les ours polaires sont en hausse, selon des chercheurs. Ils expliquent partiellement le phénomène par le manque de nourriture dans une région bouleversée par l'activité humaine.

Les ours perdent leur territoire

Le carnivore, qui vit dans les régions arctiques où la température peut descendre jusqu'à -40°C en hiver, peut jeûner pendant des mois, notamment pendant la période estivale où la banquise fond chaque année. 

Mais avec le réchauffement de la planète, deux fois plus rapide en Arctique, l'absence de glace dure de plus en plus longtemps. Incapables de trouver dans leur environnement une autre alimentation aussi riche que les phoques, de plus en plus d'ours affamés s'aventurent déjà parfois loin de leur territoire, près de zones habitées. 

Encore 25.000 ours polaires

Les quelque 25.000 ours polaires sont répartis en 19 sous-populations distinctes au Canada, en Alaska, en Sibérie, au Svalbard et au Groënland, dont certaines sont mal connues. 
Selon l'étude publiée lundi, ces groupes ne seront pas tous touchés au même rythme.  

Pour sauver l'espèce, certains évoquent une réintroduction d'animaux élevés en captivité, voire leur déménagement vers l'Antarctique. Infaisable, selon Steven Amstrup. "Il faudra peut-être envisager d'abattre les derniers ours polaires, au lieu de les laisser mourir de faim". 

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